On peut alors établir une classification selon les revenus. La dimension subjective prend ici de l'importance, puisque les habitants du quartier vont alors se définir comme étant « en bas », par rapport au niveau de leur revenu (...)
[...] Un autre facteur réside dans le principe d'aide sociale individualisée Ce principe entraîne en effet de la jalousie vis-à-vis des autres et accentue la rivalité. Des liens positifs en vain ? On remarque que tous les habitants ne répondent pas à cette description. Quelques exceptions à la règle pourraient représenter des liens positifs vers l'élaboration d'une communauté. Les premiers sont représentés par le groupe 1. En effet, cette population a une représentation neutre du quartier. Les habitants ne se sentent pas concernés par la vie du quartier puisqu'ils ne s'y sentent pas attaché sachant qu'ils n'y resteront pas. [...]
[...] On peut donc conclure que Dubet en voulant définir sociologiquement les classes populaires grâce aux DSQ comme exemple a montré que le terme était très vaste, et pas facile à définir. Surtout que les valeurs d'une classe sociale ne sont pas présente .On remarque que les individus peuvent partager des conditions identiques, des revenus, une culture, un même lieu mais pourtant il existe une forte ségrégation, les individus ont honte d'où ils habitent, et pourtant ils sont liés par ce lieu, et des écarts existent. [...]
[...] Chacun y habite mais pour des raisons différentes qui font qu'ils ne sont pas unis, ils ne forment donc pas une communauté. [...]
[...] III Une communauté populaire ? Une classe moyenne prolétarisée Contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce n'est pas parce que tous les habitants du quartier sont relativement pauvres, et que chacun d'eux perçoit le stigmate global qu'ils vont se réunir en une classe populaire. Alors qu'ils pourraient se réunir justement contre les autres, ils vont s'éloigner les uns des autres. Ils ne représentent donc pas une classe pour soi au sens marxisme du terme, mais une classe en soi. [...]
[...] Personne ne veut alors se reconnaître en l'autre, et pour cela, ils cherchent à s'en démarquer, à se démarquer du quartier, à se démarquer de ses habitants. Les habitants s'isolent sur eux même. Ce genre de craintes va pousser les individus aux racismes, rejetant la faute sur les immigrés. Une façon de ne pas se reconnaître dans les autres habitants, dans le quartier, va être de se protéger dans le privé, de privilégier sa vie de famille, afin de s'écarter de toute vie collective qui pourrait les relier à la vie du quartier, dans laquelle ils voient la chute collective. Ils vont déserter les espaces publiques. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture