Dominique Epiphane, « 'My Taylor is a man'… La représentation des métiers dans les livres pour enfants », in la revue Travail, Genre et Société, 2007

Résumé du document

Dominique Epiphane est Docteur en Sociologie. Elle travaille actuellement au Centre Maurice-Halbwachs (CMH), qui est à la fois un centre de recherche du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), et une unité mixte de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), de l'Ecole Normale Supérieure (ENS), et de l'Université de Caen Basse-Normandie.

Elle a principalement collaboré à l'écriture d'ouvrages, d'articles et de chapitres d'ouvrages.
L'article que nous allons traiter est un article écrit donc par Dominique Epiphane en novembre 2007, dans la revue Travail, Genre et Société, et dont le titre est « 'My Taylor is a man'… La représentation des métiers dans les livres pour enfants ».
Dans cet article, l'auteur tente d'analyser la représentation du monde du travail dans les livres destinés aux enfants. Ainsi, l'auteur tente de montrer comment dès la plus tendre enfance, les enfants sont confrontés à une vision très sexiste du monde du travail. Ils apprennent, inconsciemment, comment leur futur est fait, et ils vont souvent s'y plier.

Extraits

[...] À travers ces exemples, elle explique que l'image renforce l'idée que les femmes et les hommes ne peuvent exercer les mêmes métiers. Que certains métiers sont réservés aux hommes et d'autres aux femmes. De plus, dans ces exemples, l'auteure montre la valorisation des hommes, au détriment des femmes. Dans la deuxième partie qui se nomme Effets d'optique. l'auteure veut montrer qu'il faut se méfier des livres qui mettent en avant la femme. En effet, l'auteure évoque d'abord que le premier contact que les enfants ont avec les livres, c'est la couverture. Elle observe que c'est souvent un homme qui est représenté. [...]

[...] Ainsi, le monde des livres, surtout les livres pour les jeunes enfants, retransmet l'image d'un monde du travail divisé selon le sexe, et hiérarchisé selon le sexe. L'homme est conditionné depuis sa plus tendre enfance à faire un métier dangereux (pompier, policier), un métier qui demande du pouvoir (cadre, avocat), alors que la fille exercera un métier qui demande de la délicatesse (sage-femme, infirmière), ou bien encore s'occuper des enfants (institutrice, baby-sitter), si ce n'est femme au foyer. On constate donc, à travers l'article d'Epiphane, que la littérature jeunesse retransmet une image sexiste aux enfants, et qu'ils gardent cette image dans leur esprit. [...]

[...] Mais aujourd'hui, pour un souci d'image on peut voir que les livres se féminisent, afin d'attirer un large public. Mais en réalité, c'est faux. En effet, l'auteure montre que lorsque qu'une femme est représentée sur la couverture, par exemple dans une tenue policière, son rôle à l'intérieure de l'ouvrage se dégrade. L'auteure prend l'exemple qu'une femme à l'allure gradée militairement, se voit dégradée dans l'ouvrage. De plus, l'auteur évoque le fait que les femmes sont souvent représentées en la compagnie d'enfants et de personnes âgées. [...]

[...] Ils apprennent, inconsciemment, comment leur futur est fait, et ils vont souvent s'y plier. Dans un premier temps, nous allons résumer l'article de l'auteur, afin de mieux le critiquer dans une seconde partie. Résumé Ce texte, écrit par Dominique Epiphane, est construit autour de quatre grandes parties qui relatent ses recherches dans les livres pour enfants sur le monde du travail. La première partie se nomme Des métiers et des hommes. Dans cette partie, l'auteure évoque la prédominance masculine dans le travail. [...]

[...] En effet, lutter contre ce sexisme, c'est avant tout le rôle des parents, qui doivent faire comprendre à leurs enfants qu'il n'y a pas de métier masculin et de métier féminin. Ainsi, cet enseignement doit se faire en laissant les enfants choisir eux même leurs jouets, leurs lectures, mais en leur expliquant que tous les enfants, garçons ou filles, peuvent jouer avec. Ensuite alors, les livres et les jouets devront se faire à l'idée que le monde change, que les mentalités évoluent, et que les enfants doivent se construire selon leurs envies. [...]