Sexuelle, politique, religieuse, sociale, la déviance s'applique à une manière d'être, de penser ou de se conduire qui s'écarte des standards sociaux, moraux ou culturels régissant une collectivité. Elle peut concerner un individu ou un groupe, être choisie ou subie. Quelle qu'elle soit, elle suscite généralement une réaction de malaise ou d'agressivité, et le groupe dont on a divergé s'efforce, par des moyens médicaux, sociaux ou judiciaires, de la neutraliser, de la contrôler ou de l'intégrer. C'est donc cette dernière notion, la déviance, que nous allons approfondir, en nous appuyant sur un extrait de Outsiders du sociologue Howard Becker, et sur un extrait de l'ouvrage Les règles de la méthode sociologique d'Emile Durkheim (...)
[...] La déviance est donc un phénomène social inévitable et utile. Nous pouvons remarquer de plus que dans la vie courante les normes sont en générale élaborées d'une collectivité sur des individus, d'un groupe sur d'autres groupes, des adultes sur les jeunes, des hommes sur les femmes, des blancs sur les noirs et des classes moyennes sur les classes populaires . En conclusion l'imposition des normes dépend donc de la position sociale qui donne du pouvoir et des armes mais cette désignation des normes est l'objet de désaccords et de conflits car ces normes sont de type politique. [...]
[...] C'est ce que l'on appelle aussi la sociologie qualitative. Elle appuie ses analyses sur des données humaines c'est à dire des entretiens avec les individus ciblés, observations participantes, témoignages . On retrouve cela dans le texte page 60 une toxicomane m'a dit un jour qu'elle s'était sentie vraiment camée à partir du moment où elle s'était aperçue qu'elle n'avait plus pour amis que des toxicomanes De plus L'auteur n'hésite pas à reprendre des idées et travaux d'autres sociologues tel que Robert King Merton Sykes et Matza Hughes A.J Reiss (p59) . [...]
[...] Ici c'est précisément au taux de criminalité que le sociologue s'intéresse. Depuis le commencement du siècle, la statistique nous fournit le moyen de suivre la marche de la criminalité ; or, elle a partout augmenté. En France, l'augmentation est près de 300% Ainsi, l'objectif de Durkheim dans l'extrait étudié est d'aller observer la société dans sa globalité et d'en tirer des conséquences statistiques sur la corrélation entre le milieu social de l'individu et ses pratiques. Il cherche les explications du crime dans le système de la société. [...]
[...] C'est autrement dit, une notion de sociologie désignant des comportements en non-conformité avec les normes socialement admises. Sexuelle, politique, religieuse, sociale, la déviance s'applique à une manière d'être, de penser ou de se conduire qui s'écarte des standards sociaux, moraux ou culturels régissant une collectivité. Elle peut concerner un individu ou un groupe, être choisie ou subie. Quelle qu'elle soit, elle suscite généralement une réaction de malaise ou d'agressivité, et le groupe dont on a divergé s'efforce, par des moyens médicaux, sociaux ou judiciaires, de la neutraliser, de la contrôler ou de l'intégrer. [...]
[...] Dans Le crime, phénomène normal Durkheim nous laisse entendre le point de vue qu'il a de la déviance en étudiant particulièrement un phénomène universel : le crime. Selon lui, le crime peut-être qualifié de phénomène social normal de par son caractère inévitable et universel, mais seulement jusqu'à un certain point. En effet, si la criminalité est dans l'excès cela se rapportera plus à une pathologie. ce qui est normal c'est simplement qu'il y ait une criminalité, pourvu que celle-ci atteigne et ne dépasse pas, pour chaque type social, un certain niveau (p5). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture