Alors que la déviance est définie par une conduite détournant les normes et les valeurs d'une société. Cette conduite n'est pas forcément répréhensible par la loi. Ogien définit la déviance, dans
[...] Ces jeunes délinquants sont donc des victimes dans un système de fonctionnement de la société relativement complexe. Mais ils sont surtout victime de la pauvreté et du chômage qui favorise l'inactivité et accentue la précarité. Et comme l'on étudié Clifford Shaw et Henry Mac Kay, l'environnement joue un rôle important dans le phénomène de délinquance. En effet, le délinquant est agi par des déterminismes sociaux : le chômage, la misère, l'exclusion créent la délinquance L'urbanisation a aussi eu son effet, car elle a concentré des populations défavorisées dans des quartiers isolés sans équipements de loisirs, ni lieux de rencontre. [...]
[...] On parlerait donc de délinquance au moment où une infraction serait commise et serait répréhensible par la loi. Alors que la déviance est définie par une conduite détournant les normes et les valeurs d'une société. Cette conduite n'est pas forcément répréhensible par la loi. Ogien définit la déviance, dans La sociologie de la déviance, comme un monde indépendant qui est régi par des normes de conduites qui sont l'envers de celles de la légalité. Dans ce même ouvrage, il nous dit, en s'appuyant sur Cohen, que les jeunes se retrouvent pris entre l'école et la famille, et ce serait dons là qu'apparaîtrait la déviance. [...]
[...] Et celui de la délinquance, qui est, bien sûr le plus simple. Comme la dit Durkheim, la vie collective impose à ceux qui y participent un ensemble d'obligation organisant les rapports entre individus de façon à la fois permanente et acceptable c'est pourquoi la délinquance est bien un phénomène de société. Mais pour en revenir aux ides reçues par le reste de la population par rapport à ces jeunes, le sentiment d'insécurité pourrait-il avoir un effet sur cette vision des choses ? [...]
[...] Bien sûr, la justice ne prendra que très rarement le parti de ces jeunes. On pourra donc parler de laxisme de la justice qui pourra, lui aussi, expliquer le fort taux de délinquance. La justice, qui est pourtant régit par l'état, n'est pas toujours très égale avec tous. Mais la question essentielle est : Comment les jeunes vivent-ils cela ? Nous sommes bien loin des classes dangereuses du siècle dernier qui était lié à une logique de classes laborieuses. Même si comme autrefois, les classes les plus touchés par la délinquance sont les plus défavorisés, la délinquance n'est plus la même. [...]
[...] Comme je le disais, la faute n'est pas a rejetée seulement aux parents, mais aussi à la société. En effet, celle qui stigmatise les jeunes de quartier sans arrêt est aussi celle qui crée cette déviance. Et qu'il s'agisse d'Ogien ou de Dubet, ils s'accordent tout deux sur le fait que la société crée de la délinquance. Cette exclusion, cette pauvreté au sein de ces quartiers est donc une des principales causes de la montée de la délinquance. Ces jeunes veulent se faire entendre. [...]
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