David Le Breton, "Signes d’identité, tatouages, piercing et autres marques corporelles", chapitre 4

Résumé du document

J'ai travaillé sur l'ouvrage de David Le Breton qui s'intitule : Signes d'identité, Tatouages, piercing et autres marques corporelles.
David Le Breton est un anthropologue et sociologue français né le 26 octobre 1953. Il est également professeur à l'Université de Strasbourg. J'ai travaillé plus particulièrement sur le chapitre 4 : Identités à fleur de peau, significations du tatouage et du piercing.

Avant tout, il faut savoir que le fait de vouloir modifier son corps devient une habitude chez les jeunes. Ils ne se contentent plus de leur corps qui leur est donné à la naissance, ils veulent le compléter pour réellement montrer leur présence physique et morale.
Il existe énormément de modifications corporelles en plus du tatouage et du piercing. Par exemple, on trouve le stretching qui équivaut à l'élargissement du piercing pour mettre un bijou plus volumineux. La scarification est une cicatrice ouvragée pour dessiner un signe en creux ou en relief sur la peau avec un éventuel ajout d'encre. Le branding est une cicatrice en relief dessinée sur la peau par l'application au fer rouge ou au laser d'un motif. Le burning est une impression sur la peau d'une brûlure avec un rajout d'encre. Le peeling consiste à enlever des surfaces de peau. Les implants sous-cutanés consistent à incruster des formes en relief sous la peau.

Extraits

[...] C'est pourquoi certains reculent et ne font pas de marques corporelles. Aujourd'hui, on trouve des tatouages à durée limitée comme celui au henné et aussi des kits de tatouages que les personnes peuvent réaliser pour une soirée ou évènement précis par exemple. Je terminerai en citant Le Breton : La modification corporelle est une limite symbolique dessinée sur la peau, elle fixe une butée dans la recherche de signification et d'identité, elle est une sorte de signature de soi pour laquelle l'individu s'affirme dans une identité choisie. [...]

[...] Les personnes désirent se détatouer pour plusieurs raisons. Tout d'abord, ils l'enlèvent car il a été mal réalisé et il ne leur plait plus. De plus, souvent le tatouage correspond à une période de mauvais souvenirs ainsi ils l'enlèvent, par exemple : les prisonniers. A cause de l'arrivée d'un enfant, les individus souhaitent l'enlever car ils savent que la vision du tatouage est encore en partie négative et ne veulent pas transmettre ça à leur enfant. Le détatouage le plus fréquent est celui qui concerne les individus ayant tatoué le prénom de leur amoureux et qui par la suite se sont séparés. [...]

[...] David Le Breton est un anthropologue et sociologue français né le 26 octobre 1953. Il est également professeur à l'Université de Strasbourg. J'ai travaillé plus particulièrement sur le chapitre 4 : Identités à fleur de peau, significations du tatouage et du piercing. Avant tout, il faut savoir que le fait de vouloir modifier son corps devient une habitude chez les jeunes. Ils ne se contentent plus de leur corps qui leur est donné à la naissance, ils veulent le compléter pour réellement montrer leur présence physique et morale. [...]

[...] Ainsi, on peut comprendre que se faire tatouer à cette époque amenait le sujet à faire preuve de virilité, le but du jeu est d'être fort face à la douleur, montrer sa différence à la douleur. Par contre, de nos jours, la douleur du tatouage n'est pas vécue de la même manière. En effet, les tatoueurs peuvent donner de très faibles antalgiques et disposent d'un matériel plus sophistiqué tel que le dermographe. Il est tout de même important de dire que le tatouage reste quand même douloureux. [...]

[...] Il y a une différence entre le tatouage et le piercing en ce qui concerne le temps de décision. Pour le tatouage, en majeure partie, les jeunes qui veulent se faire tatouer réfléchissent très longtemps avant de passer à l'acte. Pour le piercing, la décision relève de l'impulsion du sujet. Sans trop réfléchir car le sujet se dit que le jour où ça ne lui plaît plus, il pourra l'enlever sans problème. Le jeune a l'impression de prendre la décision de sa vie. [...]