La configuration des réseaux sociaux juvéniles est particulière. Ces réseaux sont à la fois étendus, très actifs et très resserrés en terme d'âge. Les liens qui se forment sont de deux natures : des liens faibles en grande quantité et des liens forts en faible quantité. Les réseaux se construisent au gré des parcours scolaires, dans la proximité, en fonction des circonstances. C'est dans les réseaux de liens faibles, dans les moments vécus en commun sans que cela soit un choix, que se manifeste la plus grande pression.
[...] Lorsqu'elles s'expriment sur leurs passions, elles le font toujours dans un cercle restreint en lequel elles ont toute confiance. En matière de loisirs, il existe encore une forte différence entre les filles et les garçons. Les filles subissent plus l'autorité parentale, elles sortent moins, pratiquent moins une activité à l'extérieur de la maison. Bibliographie DUBET F et MARTUCCELLI A l'école. Sociologie de l'expérience scolaire, Paris, Seuil PASQUIER La culture des sentiments. [...]
[...] Dominique Pasquier note également que les classes moyennes se rapprochent beaucoup plus des classes populaires que des classes favorisées. Elle note également une certaine homogénéité entre les sexes. La différence entre garçons et filles ne se joue en termes de genre, mais en termes d'attitude face à la musique. Si la musique devient un style de vie, cela se voit. Les divers témoignages recueillis par Dominique Pasquier permettent de mettre en évidence que certains styles s'affichent plus que d'autres, c'est par exemple le cas du rap et des rappeurs. [...]
[...] Comme nous l'explique Dominique Pasquier, les phénomènes de stylisation ne sont pas nouveaux . Dès le XIXe siècle, les modes vestimentaires ne traduisent plus vraiment une position sociale mais bien plutôt une personnalité[4]. Ce phénomène de distinction de soi par la vêture, a par la suite pris une plus grande ampleur au travers de la culture de masse et notamment au travers des différents courants musicaux. Ces sous-cultures s'organisent de manière visible, elles prennent forme au travers des territoires, des objets, des vêtements, des modes de relations sociales, des pratiques de loisirs . [...]
[...] Cultures lycéennes, la tyrannie de la majorité, Dominique Pasquier chapitre 2 Les signes de soi : authenticité et conformisme La configuration des réseaux sociaux juvéniles est particulière. Ces réseaux sont à la fois étendus, très actifs et très resserrés en terme d'âge. Les liens qui se forment sont de deux natures : des liens faibles en grande quantité et des liens forts en faible quantité. Les réseaux se construisent au gré des parcours scolaires, dans la proximité, en fonction des circonstances. [...]
[...] C'est le rapport à la technologie et à une technologie de plus en plus complexe qui semble soutenir les affirmations des filles. C'est en quelque sorte un rapport de fascination qui sous-tend ces propos. C'est pourtant les aspects ludiques et conviviaux qui sont mis en avant par les garçons. La pratique des jeux vidéo est par ailleurs beaucoup moins dénigrée que celle de la télévision, à la fois parce qu'elle a ce lien particulier avec la technologie et à la fois parce qu'elle suppose une activité sujet bien plus évidente que la télévision. [...]
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