Ce texte a été écrit par l'anthropologue américaine, Margaret Mead (1901-1978), qui effectua ses enquêtes ethnographiques sur des sociétés des îles Samoa, de la Nouvelle-Guinée, de Bali et bien d'autres. Elle fut influencée par la théorie psychanalytique, et étudia les relations entre la structure familiale et la psychologie de l'enfant, le problème de l'intégration de l'individu dans la société et en particulier, les rites initiatiques de passage à la fin de l'adolescence.
Les Arapesh sont une tribu du nord de la Nouvelle-Guinée dans la région du Sepik. C'est une communauté douce et non violente basée sur la non-propriété, le partage, le respect et ses habitants sont attentifs aux besoins des autres. Ce comportement est dû à l'éducation donnée dès le plus jeune âge. Le jeune enfant arapesh est choyé, peu séparé de sa mère, il est le sujet d'attentions continuelles. Chez les Arapesh, la possession matérielle n'existe pas, par conséquent les réactions telles que le vol ou la jalousie n'existent pas non plus.
[...] Margaret Mead, Croissance et initiation du garçon chez les Arapesh in Mœurs et sexualité en Océanie Texte Croissance et initiation du garçon chez les Arapesh Mœurs et sexualité en Océanie, Coll. Terre Humaine, Plon Auteur : Margaret MEAD Lundi 2 mars 2009 Présentation de l'Auteur Ce texte a été écrit par l'anthropologue américaine, Margaret Mead (1901-1978) (photo ci-contre), qui effectua ses enquêtes ethnographiques sur des sociétés des îles Samoa, de la Nouvelle-Guinée, de Bali et bien d'autres. Elle fut influencée par la théorie psychanalytique, et étudia les relations entre la structure familiale et la psychologie de l'enfant, le problème de l'intégration de l'individu dans la société et en particulier, les rites initiatiques de passage à la fin de l'adolescence. [...]
[...] Comme on peut le voir à l'occasion du culte du Tamberan, les hommes leur demandent de fuir lorsqu'ils arrivent dans la tribu afin de les protéger. Pour finir, on peut noter également qu'étant donné la culture pacifique des Arapesh, le sens profond du culte du Tamberan a été changé. En effet, le Tamberan, dans d'autres tribus de Nouvelle-Guinée, est un moyen de maintenir l'autorité des hommes sur les femmes et les enfants ; c'est un système dirigé contre les femmes et les enfants, destinés à les maintenir dans leur indignité et à les punir s'ils tentent de s'en évader (dans certaines tribus, on tue même les femmes qui ont vu par accident le Tamberan). [...]
[...] Ce comportement est dû à l'éducation donnée dès le plus jeune âge. Le jeune enfant arapesh est choyé, peu séparé de sa mère, il est le sujet d'attentions continuelles. Chez les Arapesh, la possession matérielle n'existe pas, par conséquent les réactions telles que le vol ou la jalousie n'existent pas non plus. Evolution du garçon chez les Arapesh en rapport avec le culte du Tamberan Précision : Le Tamberan est une cérémonie initiatique qui, chez le non- initié et chez les femmes, prend la forme d'un monstre. [...]
[...] Le tamberan sert notamment à l'initiation et à la croissance des jeunes, mais il permet également aux garçons de s'intéresser davantage aux plantes et aux animaux de la brousse et de se montrer plus curieux de la vie en général. Lors de son retour, le Tamberan annonce son arrivée par des mélodies de flûtes de bambou. Cette musique indique aux femmes et aux enfants non initiés qu'il faut fuir hors du village pour ne pas le voir, en effet les femmes doivent rester dans l'ignorance et ne doivent en aucun cas le voir. [...]
[...] Analyse du texte Le passage à une forme de majorité sexuelle chez les garçons Arapesh se passe lorsque l'enfant semble prêt et mâture et non pas par un âge précis comme on pourrait le trouver dans notre culture (majorité à 18 ans). Les différences entre les sexes sont importantes chez les Arapesh. Les femmes sont habituées depuis leur petite enfance à une passivité intellectuelle (tout ce qui est inhabituel, inconnu, inexploré est interdit pour les femmes). Les femmes ont leur propre culte du Tamberan qui est différent de celui des hommes et participe à des rituels exclusivement pour femmes tel que les naissances. Les femmes sont surprotégées par les hommes, car leur rôle essentiel est de procréer. [...]
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