Corps et âme. Carnets ethnographiques, d’un apprenti boxeur: « le ring et la rue » , Loïc Wacquant, boxe, société américaine, ghetto noir, Chicago
Nous allons étudier un extrait de l'œuvre de Loïc Wacquant (sociologue Français), intitulée : Corps et âme. Carnets ethnographiques, d'un apprenti boxeur, et notamment la partie intitulée : le ring et la rue. Il s'agit ici pour l'auteur selon ses termes, d'étudier la signification et l'enracinement de la boxe, dans la société américaine, en examinant la trame des rapports sociaux et symboliques qui se tissent, dans la salle d'entrainement. Cela à travers un travail ethnographique de 3 ans dans un ghetto noir de Chicago. L'auteur, traite ainsi des bienfaits de cette pratique sociale, l'assimilant à une religion, de part ses nombreuses vertus, et cela à travers un contexte particulier représenté par le ghetto, tout en la distinguant de la rue et sa « barbarie ».
[...] En outre, la boxe n'est pas qu'un sport individuel, mais aussi collectif, permettant ainsi, la naissance et la pérennisation de cette pratique sociale. En ce sens, ce n'est pas qu'une simple pratique sociale. Comme nous l'avons évoqué ci- dessus, l'auteur assimile la boxe à une religion, cela de part l'isolement de la rue qu'elle permet (à l'image d'un sanctuaire), le détachement de la vie quotidienne régie par l'argent, l'entre soi, et la moralité qu'elle implique. Néanmoins la différence avec la religion, réside dans la sollicitation physique qu'implique la boxe, qui efface ainsi l'aspect spirituel qu'elle suppose. [...]
[...] En cela, il y a bien une relation de causalité entre la rue et le ring, mais pas de réciprocité, da part la rigueur, l'organisation sociale intrinsèque à cette pratique sociale. II-LIENS -l'idée de lieu égalitaire avec l'investissement matériel qui crée l'inégalité, et permet l'identification des boxeurs engagés, (voire professionnelle), des amateurs, renvoie à l'image de l'école et plus précisément du collège, du lycée, institutions égalitaires, où l'équipement des élèves traduit leur sérieux, engagement, ceux ayant leur trousse, cahiers, et livres se distinguant de ceux venant avec un stylo, des feuilles, et sans livres. [...]
[...] le ring et la rue Loïc Wacquant SOMMAIRE I-IDEES PRINCIPALES AVANCEES PAR L'AUTEUR 3 II-LIENS 5 III-CRITIQUES 5 IV- QUESTION A L'AUTEUR 5 I-IDEES PRINCIPALES AVANCEES PAR L'AUTEUR Nous allons étudier un extrait de l'œuvre de Loïc Wacquant (sociologue Français), intitulée : Corps et âme. Carnets ethnographiques, d'un apprenti boxeur, et notamment la partie intitulée : le ring et la rue. Il s'agit ici pour l'auteur selon ses termes, d'étudier la signification et l'enracinement de la boxe, dans la société américaine, en examinant la trame des rapports sociaux et symbolique qui se tissent, dans la salle d'entrainement. Cela à travers un travail ethnographique de 3 ans dans un ghetto noir de Chicago. [...]
[...] III-CRITIQUES -On pourrait reprocher à l'auteur, d'avoir euphémisé la description de cette pratique sociale, en l'appréhendant dans le contexte spécifique du ghetto. -Expliquer cette pratique sociale, par rapport à l'anomie effective des ghettos, nous amène à nous interroger sur les raisons de son existence dans les sociétés normales et qui plus est par des individus issus de classes aisées. IV- QUESTION A L'AUTEUR -Pourquoi ne pas avoir pris parti pour la défense ou contre cette pratique sportive en générale (Hors du ghetto, afin d'en saisir le sens lorsque celui-ci n'est pas manifestement visible comme dans les ghettos américains) dans la mesure où cela sous tend, que dans un autre contexte, la boxe serait une pratique illégitime, voire barbare. [...]
[...] Ainsi, l'on comprend que cette pratique social, soit appréhendée positivement de part les nombreuses vertus qu'elle permet, contrairement à la désorganisation social ambiante. En ce sens, la boxe s'affiche e continuité avec la rue, offrant une stabilité, une hygiène de vie, une réglementation rigoureuse, mais aussi offrant des rapports sociaux (interdits à l'extérieur). Néanmoins, la boxe se distingue explicitement de la rue, de sa barbarie et se construit en opposition à celle-ci, le nom même de l'enseigne le revendique (the Club That beat the Street). [...]
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