Karl Marx est né en Rhénanie, il se mariera et aura six enfants. Il suivra des études de droits en Allemagne ainsi qu'un doctorat de philosophie.
Au départ, Marx devait être enseignant mais les événements politiques l'en empêchent et il se voue alors au journalisme d'abord comme collaborateur journalistique puis comme rédacteur en chef pour la gazette rhénane. Cependant cette carrière s'achève rapidement suite à un interdit de publier du gouvernement prussien. Malgré tout c'est en écrivant des articles qu'il juge comme « obligation embarrassante » qu'il commence à s'intéresser aux questions économiques. Le journalisme, ses lectures sur la philosophie (notamment Hegel) le conduiront à ses premières pensées sur l'Etat.
Sa première conception de l'Etat sera que sa base réelle est la société civile et non l'inverse.
[...] Les oeuvres très connues de Marx, comme La lutte des classes en France, n'ont jamais été publiées comme telles. C'étaient en réalité des articles de presse parus à différents moments puis regroupés en oeuvres. En ce qui concerne les livres, en 65 ans de vie, Marx n'aura publié que cinq ouvrages de son vivant mais il y aura énormément de livres posthumes (soit car ils n'étaient pas destinés à la publication, il n'en a pas eu le temps ou il n'en avait pas l'autorisation).
Le manifeste du parti communiste fut écrit dans un contexte historique particulier : l'émigration allemande en Europe prend une place importante sous forme d'organisations avec une exigence démocratique et révolutionnaire. Cette émigration et ces organisations clandestines sont le résultat de surveillance policière allemande en ce qui concerne la presse, l'université et les assemblées politiques. Cette émigration est constituée d'anciens étudiants, de journalistes et écrivains (contre la censure), de victime de la « chasse aux démagogues », des ouvriers et artisans (touchés par la crise économique).
[...] Ensuite il explique que la bourgeoisie est devenue mondiale, elle donne un caractère cosmopolite à la production et à la consommation. Elle crée de nouvelles industries contre les anciennes, prend des matières premières venues de régions éloignées et non plus indigènes, crée de nouveaux besoins, un trafic universel et une dépendance mutuelle des nations. Cela se retrouve alors dans la production intellectuelle qui s'universalise comme par exemple la littérature. Elle a donc ébranlé le nationalisme, et l'isolement. De plus, la bourgeoisie va plus loin en modelant le monde à son image : civilisées ou non, elle force les nations à introduire la civilisation, c'est à dire la bourgeoisie. Nationalement parlant, la bourgeoisie divise le pays en ville campagne, opposés et dont le premier soumet l'autre. Elle en augmente le nombre et la taille des Cités et de la population urbaine. (...)
[...] Il tombe finalement réactionnaire : émoussant la lutte des classes et harmonisant les antagonismes, avec la défense des colonies. Marx achève son manifeste par donner la position du communisme vis à vis des autres partis. Dans toute logique il se dresse du côté de la classe ouvrière et souhaite la défendre au présent et au futur, en y développant une conscience de l'antagonisme afin que la lutte puisse s'engager. Il se rallie donc au parti démocratique-socialiste en France et contre la bourgeoisie conservatrice et radicale. En Suisse, il est du côté des radicaux. [...]
[...] Ce socialisme critique le libéralisme économique qui accentue la misère des travailleurs. Il conçoit donc un programme d'intervention de l'état pour protéger les ouvriers. Il donne beaucoup de critiques intéressantes mais il reste réactionnaire car il souhaite revenir sur l'ancienne société avec les anciens moyens de production et d'échange. De même, le socialisme allemand, socialisme réactionnaire de même, ou dit socialisme vrai. Il avait un sens et une portée mais fut importée dans un pays aux conditions de vie totalement différentes, perdant ainsi toute sa valeur concrète. [...]
[...] Il rentre alors dans une période de rupture (1845 : suite à sa prise de position contre l'insurrection de Cracovie et le début de la crise en Angleterre qui touchera la France et l'Allemagne deux mois plus tard) où il rédige des thèses, des manuscrits et des ouvrages en réponse à des idées diverses pour les désapprouver comme l'individualisme de Max Stirner. Il se dresse aussi contre le préjugé voulant que le socialiste soit animé d'un sentiment de religiosité. Mais c'est aussi à cette période qu'il s'engage, concrètement cela se manifeste par son adhésion à la Ligue des justes où il va devoir rédiger un nouveau programme. Ce programme sera le manifeste du parti communiste publié anonymement, en Allemand, à Londres (1848). [...]
[...] De son vivant : la sainte famille, misère de la philosophie, discours sur la question du libre-échange, manifeste du parti communiste, capital livre le 18 brumaire de Louis Bonaparte. Quelques remarques sur Marx et sa lecture. Les œuvres très connues de Marx, comme la lutte des classes en France, n'ont jamais été publiées comme telles. C'étaient en réalité des articles de presse parus à différents moments puis regroupés en œuvres. En ce qui concerne les livres, en 65 ans de vie, Marx n'aura publié que cinq ouvrages de son vivant mais il y aura énormément de livres posthumes (soit car ils n'étaient pas destinés à la publication, il n'en a pas eu le temps ou il n'en avait pas l'autorisation). [...]
[...] Elle s'adresse aux communistes et matérialise une parole mais elle ne constitue pas un élément de dialogue. Elle pose les bonnes questions et en donne déjà les bonnes réponses. C'est un matériau inerte à l'apprentissage, elle s'impose à l'esprit comme tel. Le communisme veut sortir du secret, vient alors le Manifeste qui porte au grand jour le contenu du programme communiste afin de s'adresse aux ouvriers voulant se rallier à eux et dire à la bourgeoisie que le temps est arrivé pour disparaître. [...]
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