La dénonciation des « invertis » n'est pas récente, et le débat a ceci de passionnant qu'il marque toujours plus un recul des positions conservatrices au profit de positions plus libérales concernant le droit d'existence des homosexuels. Là où Proust déguisait encore derrière l'élégance de sa narration les actes homosexuels et la polémique qu'ils pouvaient susciter dans une société bourgeoise, c'est à présent au grand jour du plan légal que se jouent les choses.
Dans cet article extrait du journal le Nouvel Observateur datant du quatre janvier deux mille cinq, le problème de la reconnaissance légale du mariage homosexuel et de la possibilité de l'adoption se trouvent posés, et la réaction de l'Église est présentée. À l'évidence, cette position apparaît comme ambivalente, puisqu'elle refuse de considérer que le mariage est une faute radicale (il s'agit plutôt d'un trouble), mais elle considère par ailleurs que l'homosexualité n'a aucun droit familial, et n'est ainsi pas même une pratique digne de reconnaissance légale. Le problème qui se pose à nous est celui de ce qui fonde le droit, et plus particulièrement de savoir si la norme morale peut prétendre conseiller et modifier la norme légale.
[...] Nous pouvons donc dire que l'Église espagnole considère que l'homosexualité n'a aucun droit familial, et n'est par conséquent pas considérée comme une pratique digne de reconnaissance légale comme le sous-entend le projet de loi du gouvernement socialiste. De nos jours, il semble que la société, en France, accueille plus facilement l'idée d'un mariage homosexuel que celle de l'adoption d'un enfant par un couple homosexuel. Malgré cette plus grande ouverture vis-à-vis de l'homosexualité, il n'en demeure pas moins que les homosexuels sont toujours victimes de discriminations comme en témoigne cette citation de Guy Hocquenghem C'est peut-être cela, être homosexuel encore aujourd'hui: savoir qu'on est lié à un génocide pour lequel nulle réparation n'est prévue. [...]
[...] La différence entre l'autorisation légale du mariage et son interdiction morale. Le texte débute par le conflit entre loi morale et loi légale, et il met ainsi en lumière le fait que la conférence épiscopale prend la liberté de s'affranchir de la loi des hommes. Dans un document rendu public le 26 décembre, la Conférence épiscopale espagnole refuse le droit au mariage et à l'adoption pour les homosexuels et va à l'encontre du projet de loi voté par le gouvernement espagnol. [...]
[...] La différence sexuelle nous est donnée Ce paragraphe semble toutefois ambigu, dans la mesure où le caractère éthiquement répréhensible systématique contraste avec la culpabilité non systématique. Cela semble indiquer qu'il est possible de commettre une faute morale homosexuelle sans en être responsable (d'où la possibilité d'une absence de culpabilité). Toujours éthiquement répréhensible même s'il faut juger avec prudence la culpabilité de chacun Ainsi, cette déviance qui prend sa source dans le passage de la norme légale à la norme morale conduit tout simplement à l'infériorité familiale de l'homosexualité (II). [...]
[...] Commentaire d'un extrait du journal le Nouvel Observateur sur le mariage homosexuel en Espagne. La dénonciation des invertis n'est pas récente, et le débat a ceci de passionnant qu'il marque toujours plus un recul des positions conservatrices au profit de positions plus libérales concernant le droit d'existence des homosexuels. Là où Proust déguisait encore derrière l'élégance de sa narration les actes homosexuels et la polémique qu'ils pouvaient susciter dans une société bourgeoise, c'est à présent au grand jour du plan légal que se jouent les choses. [...]
[...] L'infériorité familiale de l'homosexualité. Afin de mieux comprendre cette infériorité, il nous voir avant tout, la répartition naturelle des fonctions pour ensuite examiner la volonté de ne pas apparaître discriminant à l'égard des homosexuels A. La répartition naturelle des fonctions : un fondement du droit. Contre l'autorisation légale du mariage homosexuel : Le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero a adopté en octobre un projet de loi autorisant le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels, qui devrait entrer en vigueur en 2005 l'argument de l'Église semble pauvre, puisqu'il s'agit simplement de considérer que le droit des homosexuels n'existe pas. [...]
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