Commentaire de la Partie 2 du Chapitre 1 de
[...] Le texte de Franklin est donc un support de l'argumentation de Weber. Il lui permet d'entamer sa propre définition de l'esprit du capitalisme. L'avidité pour l'or n'a pas attendu la naissance du capitalisme pour exister (pp. 53-60) Weber constate que les idées capitalistes ont mis du temps à s'imposer dans les sociétés occidentales. Elles choquaient : le capitaliste n'était pas vu comme un homme bon, mais seulement comme quelqu'un avide d'or. Il faut noter que selon lui l'avidité pour l'or a toujours existé et ce, depuis des millénaires. [...]
[...] L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme. Chapitre I : Le problème. Partie 2 : L'esprit du capitalisme Nous allons étudier la deuxième partie du chapitre 1 de L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme de Max Weber (1864-1920). Il s'intitule L'esprit du capitalisme Le but de ce livre est de comprendre l'émergence du capitalisme en Occident. Dans la partie qui nous intéresse, Weber nous présente une sorte de programme de recherche, axé sur la tentative de définition de l'esprit du capitalisme. [...]
[...] Weber tient à distinguer parfaitement l'esprit du capitalisme à l'avidité pour l'or et apporte pour cela des arguments solides tirés de tout temps, prouvant que cette avidité est constitutive de l'homme en générale, et qu'elle ne découle pas de la naissance du capitalisme. La comparaison entre la tradition et l'esprit du capitalisme (pp. 60- 72) Pour mieux saisir ce que peut être l'esprit du capitalisme, Weber propose ensuite de le comparer à la tradition. Cette tradition représente toutes les anciennes façons de penser et de considérer le travail et l'économie très différentes du capitalisme moderne. [...]
[...] Cependant, il affirme l'idée que le travail doit être vécu comme une vocation Pour illustrer cela, il prend l'exemple des ouvrières ayant reçu une éducation religieuse. Celles-ci contrairement aux autres ouvrières, vivent leur travail comme un véritable devoir, auquel elles consacrent toute leur énergie et leur concentration. Ici encore, Weber parle de la religion, thème qu'il abordera largement par la suite. Il pose même une question en lien avec cette thématique : quel lien existe-t-il entre l'adaptation au capitalisme et les faits religieux à l'origine ? [...]
[...] En effet, ce texte offre une première approche de ce que peut être l'esprit du capitalisme. Ce texte se présente comme une leçon de morale à destination des hommes de bien. Il met des devoirs essentiels en avant tels que l'épargne, le travail, l'application à faire de l'argent, l'honnêteté, l'élimination de tout gaspillage. Selon Weber, ce texte est bien plus qu'un sermon, mais il contient une éthique de vie particulière, un ethos, c'est-à-dire un ensemble d'attitudes face à la vie, durables et conscientes qui orientent la vie des individus. [...]
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