Dans cet ouvrage collectif, les professeurs de la faculté de communication de l'UQAM brossent un tableau des différents horizons de recherche et de pratique. Le huitième chapitre, rédigé par Christian Agbobli et Carmen Rico de Sotelo, se veut une analyse de la communication internationale dans le but de mieux comprendre les implications des stages de recherche à l'étranger.
Dans un premier temps, les auteurs tentent de définir les aspects de la communication internationale abordés dans les courants théoriques. Cette première partie débute par un rappel des prémisses de la communication internationale selon les cultures occidentale et arabo-africaine (respectivement aux XVIe et XIVe siècles).
[...] Commentaire critique du chapitre huitième de La communication internationale, le développement et l'interculturalité par Agbobli et Rico de Sotelo Dans cet ouvrage collectif, les professeurs de la faculté de communication de l'UQÀM brossent un tableau des différents horizons de recherche et de pratique. Le huitième chapitre, rédigé par Christian Agbobli et Carmen Rico de Sotelo, se veut une analyse de la communication internationale dans le but de mieux comprendre les implications des stages de recherche à l'étranger. Dans un premier temps, les auteurs tentent de définir les aspects de la communication internationale abordés dans les courants théoriques. [...]
[...] Ainsi, le développement, changement social conduit par les décideurs et les élites, est accompagné d'une réflexion et d'une pratique de la communication internationale (médiatisée par l'utilisation de moyens humains et technologiques). Enfin, les auteurs se penchent sur la perspective culturiste, c'est-à-dire la prise en compte de la multitude de cultures ayant à interagir ensemble depuis la Seconde Guerre mondiale dans les pays occidentaux, mais aussi la façon dont ces cultures communiquent pour instaurer le développement. Après cette première partie un peu longue, Christian Agbobli et Carmen Rico de Sotelo attaquent la question du stage (dans le cadre d'une maîtrise ou d'un doctorat en communication ou dans une perspective de «développement»). [...]
[...] Selon les auteurs, le choix du terrain est déterminé par deux facteurs, la sensibilité personnelle et la vocation pour le développement. On peut se demander s'ils ne sont pas aussi utopistes que certains de leurs étudiants : ils paraissent oublier l'existence des carriéristes qui, loin d'être motivés par une affectivité, sont mus par des perspectives d'emplois rémunérateurs et/ou gratifiants socialement. Quant aux apports du stage, ils semblent surtout personnels : l'étudiant approfondit ses connaissances sur une culture et développe une empathie à son égard. [...]
[...] Il pourrait être intéressant, afin de maximiser les chances de succès de l'expérience, de mettre en place des structures de formation pré-stage inspirées de celles des organismes de coopération internationale (notamment ceux relevant du programme du gouvernement provincial Québec Sans Frontières). Après lecture de cet article, on peut se questionner : ce désir développementaliste est-il éthique? À 'instar de Serge Latouche, ne pourrions-nous pas penser qu'il faudrait finir, une fois pour toutes, avec le développement[1]»? Serge Latouche, finir, une fois pour toutes, avec le développement», Le Monde diplomatique, mai 2001, p. [consulté en ligne], http://www. [...]
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