Son objectif est de dépasser cette dichotomie et de fournir un pont entre les analyses micro et macro des phénomènes socioéconomiques, par l'introduction des choix rationnels en sociologie, ce qui, dit-il, le distingue des autres entreprises, qui ne font que superposer les structures sociales ou organisationnelles à l'analyse des systèmes économiques.
Sa révision de la théorie sociologique, exposée dans Foundations of Social Theory, sera alors fortement critiquée et les avis sur son apport restent divergents (...)
[...] Les grandes lignes de clivage : le capital, la société Opposition sur l'accès au capital social : Chez Coleman, le capital social est une ressource. Accessible sans condition autre que d'être là où ils sont, à des acteurs indifférenciés, dans de structures» au sein desquelles il n'y a pas de place pour le inégalités. Pour Bourdieu c'est un instrument auquel les individus ont accès parce qu'ils ont acquis, d'une façon ou d'une autre, une position qui leur y donne accès, et les acteurs sont distincts dans un espace social fondamentalement stratifié par les inégalités de pouvoir qui mettent en jeu plusieurs formes de capitaux. [...]
[...] Cette confiance bénéficie à tous sur le marché, en leur permettant d'éviter des dépenses assurances, rédaction de reçus ou élaboration de contrats. Elle est due au fait que le marché est tenu presque exclusivement par une communauté dans laquelle les liens familiaux et sociaux sont très denses ; du coup, si un acteur venait à se comporter de façon malhonnête, il serait immédiatement exclu du marché par les autres diamantaires et mis au ban de la communauté. Formes, fonction et résultats du capital social Le marché des diamantaires illustre en fait nombre des entités qui relèvent du capital social. [...]
[...] Boix et Posner, “Making social capital work : a review of Robert Putnam's Making Democracy Work” soulignent que les cercles vertueux» ne font que démontrer la circularité qui va du capital social aux associations, et des associations au capital social” Ce qui ramène à une circularité sans réelle démonstration. Putnam met en avant l'acte de s'associer, la raison étant sans importance. Il ne s'intéresse qu'au volume associatif. Or, les associations peuvent exister en nombre sans avoir le même objectif pour autant, de + rien ne permet de dire que les intérêts des groupes se confondent avec l'intérêt collectif (cf Olson, pour qui les grands groupes sont incapables de mobilisation et conduisent à une société divisée). [...]
[...] L'approche de Coleman va lui permettre de substituer la notion de capital social à celle de culture civique qu'il employait dans ses premiers travaux sur les déterminants de la démocratie. L'engagement civique et associatif Lorsque Tocqueville a séjourné aux Etats-Unis dans les années 1830, c'est la propension des Américains pour l'association civique qui l'a le plus frappé comme le facteur clé de leur capacité sans précédent à faire fonctionner une démocratie» L'engagement civique des citoyens, compris comme leur intérêt pour les affaires publiques, explique l'importance attachée par Putnam aux associations : en effet, il fonde sa construction sur l'idée que des associations émergent les normes de réciprocité qui permettent aux sociétés de bien fonctionner. [...]
[...] Le capital social quant à lui provient de changements les relations entre les personnes qui facilitent les actions. Comme le capital physique et humain, le capital social facilite l'activité productive Coleman Foundations of Social Theory Le conçoit comme une émanation des relations qui existent dans une structure sociale, elle-même donnée. En tant qu'attribut de la structure sociale dans laquelle une personne est insérée, le capital social n'est la propriété d'aucun de ceux qui en bénéficient» Les bénéfices du capital social ne peuvent pas être captés par ceux qui décideraient de l'investissement, il n'y a pas d'incitation à investir dans cette sorte de capital. [...]
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