Spectateur d'une croissance économique presque inexistante dans les pays membres de l'OCDE, qui peinent à se relever face à une mondialisation sans précédent, l'auteur s'interroge sur les sources de la croissance disponibles à l'aune du XXIe siècle.
Pour résoudre cette énigme que constitue la croissance, Brian Keeley met en exergue dans son étude, la notion de capital humain inventée en 1961 par l'économiste américain Theodore Schultz. D'après l'OCDE, ce capital humain recouvrirait à la fois les connaissances, les qualifications, les compétences et autres qualités de l'individu sources de bien-être individuel et collectif. Or, cette possible source de croissance est majoritairement alimentée par un système éducatif non négligeable, variable d'un pays à un autre.
[...] Cependant, il convient de souligner que cette étude ne se prononce que sur les pays de l'OCDE. Ainsi, il semblerait que la situation actuelle dise l'inverse que les conclusions tirées dans cette étude, car si l'étude prône la qualité au détriment de la quantité, la chine, elle, connaissent une croissance économique fulgurante en valorisant la quantité et non la qualité. Le capital humain serait-il alors la solution pour que les pays de l'OCDE survivent face à la Chine qui s'impose de plus en plus dans un espace mondialisé. [...]
[...] En effet, l'éducation, l'apprentissage de ce capital humain constituent un coût à la fois pour l'individu, mais aussi pour l'économie nationale. Ainsi, ils ne peuvent se permettre de miser sur l'éducation que lorsque la croissance est florissante, car en période de crise, l'Etat peut choisir de réduire ses dépenses en terme d'enseignement, ce qui constituerait le goulet d'étranglement précédemment évoqué. Au niveau individuel, étant donné que les études constituent un coût plus ou moins important pour les étudiants en fonction des pays de l'OCDE, il est nécessaire que cet investissement puisse être rentabilisé dans le milieu professionnel. [...]
[...] Comment le savoir détermine notre vie, Les essentiels de l'OCDE Paris, OCDE ; extrait p. 28-39. Spectateur d'une croissance économique presque inexistante dans les pays membres de l'OCDE, qui peinent à se relever face à une mondialisation sans précédent, l'auteur s'interroge sur les sources de la croissance disponibles à l'aune du XXIe siècle. Pour résoudre cette énigme que constitue la croissance, Brian KEELEY met en exergue dans son étude, la notion de capital humain inventée en 1961 par l'économiste américain Theodore SCHULTZ. [...]
[...] De plus, parallèlement à cet aspect économique, l'auteur voit en l'éducation un autre avantage essentiel, qui est celui du bénéfice social qu'il procure, car il permet à l'homme d'être plus intégré, épanoui dans la société. La réduction de la délinquance ou la participation bénévole dans les milieux associatifs peut en être une bonne illustration. Ainsi, dans cette étude, l'auteur a souhaité faire remarquer que le capital humain, la croissance et la cohésion sociale seraient des notions interdépendantes qui ne peuvent être dissociées. [...]
[...] A ce sujet, L'OCDE affirme que la hausse d'une année du niveau moyen d'études de la population d'un pays, permet d'en augmenter le PIB de 4 à 6%. Brian Keeley illustre cette corrélation positive entre éducation et croissance en comparant les niveaux d'éducation et rythmes de croissance qui s'en suivent en Inde et en Chine dans les années 1990. Selon l'Unesco, seuls 61% des adultes savent lire en Inde, contre plus de 90% en Chine ce qui expliquerait leur retard. L'auteur parle alors de goulet d'étranglement qui les empêche d'évoluer. [...]
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