Société Honneth visibilité sociologie invisibilité reconnaissance sociale habermas conservatisme
Axel Honneth est né en 1949 à Essen en Allemagne, il a étudié la philosophie et la sociologie. Il poursuit une carrière académique à Berlin et à Munich où il travaille sous la direction d'Habermas. Actuellement, il enseigne la philosophie sociale, dirige l'institut de recherche sociale et héberge l'école de Francfort. Il est connu pour vouloir relancer la théorie critique amorcée par l'Ecole de Francfort, il formule donc une théorie de la reconnaissance réciproque. Il succède donc à Habermas et prend la direction de l'école de Francfort, ils ont un but commun, produire une théorie critique de la société. Cependant, Honneth s'appuie sur le principe de la reconnaissance, il a une vision substantive du droit alors qu'Habermas part de la théorie de l'agir communicationnel où il a une approche procédural.
[...] La société lui apprend ce qu'il doit être et ce qu'il doit attendre des autres afin d'obtenir cette reconnaissance sociale. Il y a donc une reconnaissance mutuelle. Chaque individu dépend de ce que pense l'autre de lui, seule il est perdu, il a besoin de cette reconnaissance réciproque. C'est grâce à cette reconnaissance qu'il va se construire, se forger une identité c'est-à-dire de l'ensemble des caractéristiques et de représentations qui font que cet individu se perçoit en tant qu'entité spécifique et qu'il est perçu comme tel par les autres. [...]
[...] INTRODUCTION Axel Honneth, la théorie de la reconnaissance. Axel Honneth est né en 1949 à Essen en Allemagne, il a étudié la philosophie et la sociologie. Il poursuit une carrière académique à Berlin et à Munich où il travaille sous la direction d'Habermas. Actuellement, il enseigne la philosophie sociale, dirige l'institut de recherche sociale et héberge l'école de Francfort. Il est connu pour vouloir relancer la théorie critique amorcée par l'Ecole de Francfort, il formule donc une théorie de la reconnaissance réciproque. [...]
[...] et ce qu'attend l'individu de cette reconnaissance ? Dans une première partie, nous définirons les attentes de la société vis-à-vis de la reconnaissance et nous la lierons avec le concept de justice sociale. Dans un second temps, nous définirons les concepts de visibilité et d'invisibilité et nous établirons des rapprochements entre ses deux termes. Dans un troisième et dernier point nous établirons une signification de la théorie de la reconnaissance. Premièrement, le concept de reconnaissance trouve son origine dans la philosophie Allemande du XIXème siècle chez Hegel, il se sert de ce concept pour expliquer l'ensemble des relations éthico-juridique. [...]
[...] L'individu a une attente normative de la reconnaissance dans la société, il a une attente dans la manière dont l'autre doit reconnaître ses capacités. L'énoncé normatif expose ce qui doit être, les individus ont des attentes par rapport à ce qui est communément admis et légitimé par leur système de valeur propre. Par exemple, « le crime est condamnable et doit être combattu » est un énoncé normatif, c'est ce qui doit être fait. Ici, nous allons voir ce que le sujet attend de la reconnaissance. La reconnaissance se rapporte à la socialisation morale des sujets et à l'intégration morale de la société. [...]
[...] Les attentes ne sont pas figées, elles évoluent en même temps que la société avec les transformations structurelles. Il y a donc une évolution dans les attentes et de ce fait dans la reconnaissance sociale, l'individu doit s'adapter et suivre le changement social. En effet, il est fondamental pour un individu d'être socialement reconnu. Cette reconnaissance sociale repose sur trois principes fondamentaux qui sont l'amour, l'égalité et le mérite. Le débat autour de la reconnaissance renvoie donc à celui des fondements de la justice sociale. [...]
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