Valorisation du travail, formatage des employés, RMIstes, sacralisation du travail, conséquences du travail, bienfaits sociaux du travail, témoignage, rapport à l'argent
Ce documentaire basé structurellement sur un alignement de témoignages propose de dénoncer la valorisation du travail au sein de notre société. Il présente les conséquences que le travail peut avoir sur certains êtres humains. Pour ce faire, le film est composé d'un enchainement de témoignages de chômeurs qui revendiquent le bonheur de ne pas travailler, et de séquences en image de situations au travail.
[...] Il présente les conséquences que le travail peut avoir sur certains êtres humains. Pour ce faire, le film est composé d'un enchaînement de témoignages de chômeurs qui revendiquent le bonheur de ne pas travailler, et de séquences en image de situations au travail. L'introduction du film documentaire présente notamment le recrutement de la multinationale Domino's Pizza et souligne non pas la formation, mais le formatage des employés. Cette séquence souligne le rapport dangereux entre Travail-Argent Les employés doivent respecter la norme encadrée d'une main de fer par l'entreprise. [...]
[...] Ce qui ressort des réponses c'est qu'il faut travailler soit par envie, soit par peur. Le sociologue Loïc Wacquant intervient également au sein du documentaire et dénonce l'incapacité globale de penser l'activité de vie en dehors de la forme salariale. Le sociologue affirme qu'en 1999 il y a un véritable retour à la sacralisation du travail. On a peine à imaginer l'existence sociale en dehors du travail Il souligne le fait que le travail pèse trop économiquement et moins moralement (obligation de se vendre sur le marché). [...]
[...] Malgré tout, ce film est d'une véritable utilité publique. Que l'on soit en accord ou non avec la manière de procéder pour représenter les revendications contre le travail, il souligne des interrogations chez les spectateurs. Les réalisateurs montrent une facette de notre société, le travail. Ce film a le mérite de susciter une réflexion sur notre cadre de vie, et le fonctionnement de la société actuelle. Il permet d'apercevoir et d'écouter une autre réalité que celle que les médias nous offrent continuellement. [...]
[...] Ils dénoncent une société du travail qui impose trop d'obligations pour des salaires trop bas. Pour ces personnes, le travail n'est pas le synonyme de bonheur. Le rythme imposé par le travail empêche de prendre le temps de vivre. Le film présente également l'opinion de travailleurs toujours en exercice, notamment afin de souligner la pénibilité de certains métiers. L'interview d'un travailleur à la chaîne présente la souffrance au travail. Une souffrance physique, du mal pour écrire, des douleurs au bout des doigts. [...]
[...] En visionnant le film, nous avons l'impression d'être dans un amphithéâtre et que le microphone passe de main en main à qui veut prendre la parole. Ce caractère naturel peut également être reproché au film. Les images montrent la situation de femmes et d'hommes qui ne veulent plus travailler. Par certains propos mis en exergue, le documentaire peut offenser les individus qui ont travaillé toute leur vie afin de survivre. Le caractère coup de poing du documentaire donne de la force aux propos tenus, mais le décrédibilise également. En effet, le film pose très rapidement le constat que travailler ne rend pas forcément heureux. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture