Hymne national, musique sacrée, Jimi Hendrix, Martin Luther King, Mathieu Dejean, Lydie Salvayre, la Marseillaise, Serge Gainsbourg, Valéry Giscard d'Estaing
La musique est un langage universel. Tous les pays, ont leurs propres styles de musique mais aussi leur propre hymne national reflétant leurs histoire et traditions. Dans ce dossier de synthèse nous avons 4 documents. L'un est un texte de Lydie Salvayre racontant la création de la reprise de l'hymne américaine à Woodstock par Jimi Hendrix. Le second texte est un article de Mathieu Dejean parlant du scandale qu'il y a eut avec la reprise de la Marseillaise en Version reggae par Serge Gainsbourg. Le 3ème texte est un article de presse pour Science Po écrit par Didier Francfort parlant des différents changements de l'hymne national française et de la version de Gainsbourg. Le dernier document est une photographie de Santa Clara montrant un footballeur américain mettant un genoux à terre pendant l'hymne national en signe de contestation. Dans cet synthèse nous pouvons nous poser la question « En quoi l'hymne national est une musique sacrée ? ». J'expliquerai dans un premier temps en quoi la musique transmet des valeurs puis je finirai par expliquer en quoi une hymne peut être modifier ou réinterprété de façon délicate.
[...] Laurent Balandras - Exactement. Il y a dix ans, Charlotte [Gainsbourg, ndlr] m'a ouvert les portes du bis rue de Verneuil pour aller rechercher les manuscrits de Gainsbourg. Au départ elle pensait que je ne trouverais rien. En fait Gainsbourg était quelqu'un qui ne gardait rien, mais qui ne jetait rien non plus. Rien n'était rangé, rien n'était classé, tout était dans un fouillis artistique, sauf cette pochette intitulée "La Marseillaise", où tout était classé : articles de journaux, lettres, documents . [...]
[...] Il en fait l'anatomie dans son nouveau livre. Entretien. On a tous en tête les images de Serge Gainsbourg le poing levé, entonnant La Marseillaise a capella face au public médusé du Hall Rhénus, à Strasbourg, le 4 janvier 1980, alors qu'entre 60 et 200 paras s'étaient déployés pour en découdre avec "l'usurpateur" de l'hymne national. Quelques mois plus tôt, le 13 mars 1979, sortait l'objet du délit, Aux armes et cætera, un album avec lequel il rencontra un énorme succès, enregistré en douze jours à Kingston. [...]
[...] Symbole des valeurs d'un pays Pour commencer, l'hymne national est une musique sacrée car elle est le symbole des valeurs d'un pays. Dans le texte de Lydie Salvayre, d'après l'auteur l'hymne américain est symbole des tueries héroïques (ironie montrant dénonçant les massacres américains faits au Vietnam), symbole de la superpuissance blanche, symbole du pays producteurs de bombes mais aussi l'hymne de l'amour de la patrie, un hymne de résistance au communisme . De plus pour Didier Francfort l'hymne national a représenté sous Napoléon l'arrogance de la France et avant cela représenté des valeurs assez violentes. [...]
[...] A contrario, dans le texte de Lydie Salvayre, la réinterprétation de l'hymne américain ne semble pas avoir créé de polémique même si l'autrice dit que le chanteur a pris un risque. Risque qui est peut être bien passé pour certains car Jimi Hendrix dénonce quelque chose alors qu'il est expliqué dans le texte de Didier Francfort que Gainsbourg peut être provocateur mais qu'il est aussi capable d'être « punk » et donc d'être politiquement engagé. La réinterprétation de Gainsbourg étant ambigu a peut-être participé à créer la polémique. Une musique hymne national est donc une musique délicate à remanier. La musique peut aussi être réappropriée ou modifiée. [...]
[...] En quoi l'hymne national est une musique sacrée ? La musique est un langage universel. Tous les pays, ont leurs propres styles de musique mais aussi leur propre hymne national reflétant leurs histoire et traditions. Dans ce dossier de synthèse nous avons 4 documents. L'un est un texte de Lydie Salvayre racontant la création de la reprise de l'hymne américaine à Woodstock par Jimi Hendrix. Le second texte est un article de Mathieu Dejean parlant du scandale qu'il y a eut avec la reprise de la Marseillaise en Version reggae par Serge Gainsbourg. [...]
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