Howard Saul Becker, né en 1928 et sociologue de l'école de Chicago, cherche à travers cet ouvrage paru en 1998 aux Etats-Unis à donner des conseils méthodologiques aux apprentis sociologues. Les ficelles du métier lui vaudra d'ailleurs le surnom de « sociologue en liberté », pour son côté provocateur. Dans cet écrit, il amène le lecteur à réfléchir sur les différentes étapes de la recherche en appréciant les conséquences de chacun des choix que l'apprenti chercheur pourrait être amené à faire. Et notamment au sein de ce chapitre, Howard Becker revient sur la méthode de l'échantillonnage.
Le travail de l'échantillon s'explique par l'impossibilité d'utiliser tous les cas d'un même sujet. En effet si on veut étudier une population, on ne peut pas s'intéresser à tous les membres de cette dernière, pour des raisons de temps, financières ou encore matérielles. Ainsi par l'usage de l'échantillon on souhaite partir d'un nombre limité d'exemples pour expliquer un phénomène qui touche l'ensemble de la classe dont sont tirés les exemples. Il faut que ce soit « généralisable ». Ainsi Becker établie une comparaison entre l'échantillon et la synecdoque qui consiste à « utiliser une partir pour définir et renvoyer au tout auquel elle appartient ». Cependant, Becker se pose la question de la représentativité de l'échantillon et donc de la légitimité de l'échantillonnage. En effet il y a un risque de ne pas représenter le tout, de ne pas pouvoir tirer de conclusion qui puissent être vraies.
Pour Becker, l'échantillonnage aléatoire est la solution parfaite à certains problèmes. En effet l'utilisation d'un tableau de nombres aléatoires permet d'éviter le biaisement des données car il empêche une prise en compte de caractéristiques particulières. Il faut agir en ne suivant aucune logique qui puisse diminuer ou augmenter les chances d'une personne d'être choisie pour faire partie de l'échantillon. (...)
[...] Pour illustrer ce phénomène, Becker a pris en exemple une étude menée en 1947 par David L. et Mary A. Hatch sur les annonces des mariages dans le New-York Times du mois de juin en partant de l'hypothèse que les personnes qui ont recours à ces annonces dans le journal font souvent parties des catégories supérieures de la société. Ils ont relevé qu'il n'y avait aucune annonce de mariage juif, alors qu'ils étaient très nombreux à cette époque à New-York mais ils n'en ont donné aucune explication. [...]
[...] Cette technique consiste à rassembler la totalité des choses c'est donc une tout autre approche où on abandonne toute idée d'échantillonnage. Mais cela parait bien difficile, voir clairement impossible. Mais le problème c'est qu'il n'y a pas de limite, pas de cadre donc pas de modèle de base, pas de référence - comme la musique occidentale d'habitude - d'où les généralisations et les théories peuvent découler. Cependant on se rend compte quand on a listé un très grand nombre de musiques, que lister n'est pas définir Ainsi Becker dit qu'il faut avoir recours à une étude de tous les critères, propres à chacune des musiques. [...]
[...] Il compare ainsi cette pratique avec le tonneau des Danaïdes, un tonneau sans fond que les cinquante filles du roi Danaos étaient condamnées à remplir sans fin. On ne pourra jamais clore une liste de toutes les musiques qui existent ou qui ont existé dans le monde. Becker en vient donc à dire qu'il faut étudier les musiques que les gens aiment, jouent et chantent ici et maintenant. C'est plus sage et plus logique comme sélection car les gens s'intéressent plus aux musiques qu'ils aiment, accordant moins d'importance aux autres musiques. En conclusion il est impossible de tout avoir, et ce pour des raisons pratiques. [...]
[...] 118- 131 Howard Saul Becker, né en 1928 et sociologue de l'école de Chicago, cherche à travers cet ouvrage paru en 1998 aux Etats-Unis à donner des conseils méthodologiques aux apprentis sociologues. Les ficelles du métier lui vaudra d'ailleurs le surnom de sociologue en liberté pour son côté provocateur. Dans cet écrit, il amène le lecteur à réfléchir sur les différentes étapes de la recherche en appréciant les conséquences de chacun des choix que l'apprenti chercheur pourrait être amené à faire. Et notamment au sein de ce chapitre, Howard Becker revient sur la méthode de l'échantillonnage. Le travail de l'échantillon s'explique par l'impossibilité d'utiliser tous les cas d'un même sujet. [...]
[...] En effet si on veut étudier une population, on ne peut pas s'intéresser à tous les membres de cette dernière, pour des raisons de temps, financières ou encore matérielles. Ainsi par l'usage de l'échantillon on souhaite partir d'un nombre limité d'exemples pour expliquer un phénomène qui touche l'ensemble de la classe dont sont tirés les exemples. Il faut que ce soit généralisable Ainsi Becker établie une comparaison entre l'échantillon et la synecdoque qui consiste à utiliser une partir pour définir et renvoyer au tout auquel elle appartient Cependant, Becker se pose la question de la représentativité de l'échantillon et donc de la légitimité de l'échantillonnage. [...]
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