Compte rendu, Silence dans la vallée, Marcel Trillat, film, liquidation de l'aciérie Thomé-Génot
Il s'agit d'un documentaire appelé « Silence dans la vallée », inspiré des idées de Monique Pinçon-Charlot et de Michel Pinçon, deux sociologues renommés. Ce film a été réalisé par Marcel Trillat et porte sur la liquidation de l'aciérie Thomé-Génot à Nouzonville dans les Ardennes en 2006.
Les différentes usines dont parle le documentaire fabriquent des pièces en acier allant des pièces automobiles jusqu'à la réalisation de structures ferroviaires.
[...] C'est maintenant au tour des ouvriers et de leur famille de prendre la parole. Un homme parle de son père, anciennement ouvrier à Thomé-Crombaq, aciérie liquidée en 1996. Il y a travaillé depuis ses 14 ans et ne quittera l'usine que lorsqu'il prendra sa retraite à 64 ans. Son fils nous explique que le travail y était difficile. Son père a d'ailleurs eu un accident du travail qui lui fit perdre un œil. A la suite de cela, il sera affecté à un autre poste au sein de l'aciérie. [...]
[...] Ils disent que c'est grâce au patron s'ils sont encore là et bien que le salaire soit médiocre, ils trouvent d'autres avantages à travailler dans la forge. On sent une cohésion et une grande solidarité chez ces ouvriers. Charles Rey , ouvrier à Thomé-Génot et membre de l'association des ouvriers intervient lui aussi. Un des ingénieurs de Thomé-Génot prend à son tour la parole. Il explique que les clients voulaient faire baisser les prix au maximum et qu'ils ne se souciaient pas si l'usine pouvait composer avec leurs exigences et surtout, si elle pouvait éviter la faillite. [...]
[...] Compte rendu du film Silence dans la vallée de Marcel Trillat Il s'agit d'un documentaire appelé Silence dans la vallée inspiré des idées de Monique Pinçon-Charlot et de Michel Pinçon, deux sociologues renommés. Ce film a été réalisé par Marcel Trillat et porte sur la liquidation de l'aciérie Thomé-Génot à Nouzonville dans les Ardennes en 2006. Les différentes usines dont parle le documentaire fabriquent des pièces en acier allant des pièces automobiles jusqu'à la réalisation de structures ferroviaires. Dans la première scène du film, on voit des ouvriers, l'air abattu et l'un d'eux verse même quelques larmes. [...]
[...] A la fin du film, nous voyons des manifestations d'ouvriers devant la préfecture et devant l'usine. Certains se retrouvent sans ressources et nous avons même le témoignage d'une femme allant prendre son colis alimentaire au Resto du Cœur pour nourrir sa famille après que son mari ait perdu son emploi à Thomé Génot. A la suite de la fermeture des nombreuses usines, le taux de chômage atteint des taux record dans les Ardennes et laisse les ouvriers dans la précarité et dans l'inquiétude d'un lendemain incertain. [...]
[...] Il dit aussi que Thomé, c'était beaucoup de social et que le groupe américain qui a repris l'aciérie leur ont tout prit, y compris leur dignité et que leur but n'était pas de se faire de l'argent mais de les piller. On voit maintenant le directeur de la dernière forge d'estampage encore ouverte, Gérard Collet. L'usine tient encore debout mais les temps sont difficiles. Les coûts de l'acier augmentent et ils ont du mal à suivre cette hausse des prix. [...]
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