Dans cette partie le mot « banlieue » sera une désignation pure du lieu, il n'y aura pas de connotation associé au mot « cité ».
La banlieue est d'abord un lieu d'exclusion sociale, mais cette exclusion vient, et principalement, de la position géographique de la banlieue, de son architecture et de son histoire.
En effet, les banlieues d'aujourd'hui ont été construites entre 1950 et 1970 en périphérie des centres villes. En vingt ans, 550.000 nouveaux logements par année ont été construit. Les banlieues sont loin du centre, de sa culture et de son dynamisme : elles sont isolées.
[...] Le film l 'Esquive de Abdellatif Kechiche illustre bien cela. Effectivement, les dialogues sont en français et les personnages ponctuent leurs phrases de mots étrangers, dans la langue de leur pays d'origine. Une personne qui écoute cette façon de parler sans connaître la langue se retrouve face à des difficultés de compréhension importantes. En effet, les parents des jeunes d'aujourd'hui et, en général, plutôt la mère, ne parlent pas le français et ont gardés leur langue maternelle. En parlant une langue différente de celle du pays dans lequel ils vivent, cela a fait que ces personnes se sont marginalisées du reste de la population. [...]
[...] Les jeunes des cités utilisent aussi des mots dérivés qui viennent de langue tel que le grec ou l'ancien français. Ces mots sont déformés et ont souvent des significations très différentes, comme le mot bouillave par exemple. Certains de ces mots ont des racines cohérentes, d'autres non. Dans l 'Esquive, les personnages se montrent très agressifs et insultants les uns envers les autres, les insultes sont entrées dans la langue quotidienne. Le langage ne parait plus fluide, il est comme haché et discontinu. [...]
[...] Éducation, Exclusion et Banlieue - La "cité" et de son rapport à l'éducation au travers du film Esquive" de Abdellatif Kechiche Dossier réalisé à partir d'une étude du film Esquive de Abdellatif Kechiche et plus largement sur le thème de la cité et de son rapport à l'éducation. Éducation et banlieue : lien de cause à effet Géographie, histoire et architecture. - Étude de cas : La Zone Urbanisation Prioritaire de Maurepas. Le barrage de la langue et du langage. [...]
[...] Car, en effet, la population qui y vit est précaire. On constate que le taux de chômage de cette zone est de 14,8% soit plus élevé que sur l'ensemble de la ville de Rennes, et il y a 14,5% de RMIstes. En 1997, des centres d'aide sociale sont construits, ils apportent une aide de proximité aux familles en difficulté. Le projet Henri Freville était de faire, de l'ensemble de ce quartier, une zone attractive, vivante et calme, dont on pourrait admettre qu'elle ne serait pas atteinte par un vieillissement prématuré. [...]
[...] Ils ne sont plus en accord avec les demandes de la société actuelle. Les banlieues françaises, notamment parisiennes et marseillaises, sont comparées aux ghettos américains, elles sont ainsi appelées cités et subissent les informations, et parfois les clichés véhiculés par les médias français. Depuis sa construction jusqu'à aujourd'hui, la banlieue n'a cessé de rencontrer des problèmes auxquels l'État n'a pas trouvé de solution. Cela a entrainé, dans le milieu scolaire, une approche de l'éducation plus que problématique, effectivement, les moyens sociaux fuient les locaux: il n'y a plus de moyens. [...]
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