L'adolescence est une période de la vie qui succède à l'enfance et s'étend jusqu'à l'âge adulte, correspondant approximativement à la période entre 10 et 19 ans. Son début est marqué par la puberté, c'est-à-dire, par des changements physiologiques, physiques et psychologiques. Ces changements sont de plus en plus précoces, 10 et demi pour les filles et 11 ans et demi pour les garçons. C'est pourquoi, notre sujet est délimité à la période entre 12 et 17 ans, sachant que 18 ans est l'âge qui correspond à la majorité. Cette période sera également accentuée par l'apprentissage progressif de la responsabilité personnelle.
Chaque adolescent détient une sexualité. Elle est quelque chose d'unique et qu'ils vivent à leur façon. Elle fait partie de leurs préoccupations. Mais cela ne veut pas nécessairement dire que les jeunes ne pensent qu'à la sexualité. En effet, il y a la famille, les études, les ami(e)s, les vacances ou les loisirs. Néanmoins, en matière de sexualité, les questions que les jeunes se posent ressemblent beaucoup à celles que, nous les adultes, nous nous posons. Et comme nous, ils n'ont pas toutes les réponses. Ils vont se demander : « Comment savoir qu'un garçon s'intéresse à moi ? A quel âge peut-on faire l'amour ? Est-ce que ça fait mal la première fois ? Comment est-ce que je peux faire savoir à une fille qu'elle me plaît ? ». Entre eux, les garçons vont davantage parler de « performances » alors que les filles parlent surtout de ce qu'elles ressentent. En effet, de façon intuitive, les garçons et les filles devinent qu'ils n'ont pas la même approche de la sexualité. Pendant que le garçon connaît l'éveil sexuel par le plaisir, la fille devient une femme capable d'enfanter. Les adolescents sont de plus en plus jeunes à découvrir leur sexualité. Ainsi, les résultats du Baromètre santé 2004 montrent que 15 % des personnes âgées de 14 ans ont déjà eu des rapports sexuels. L'âge moyen du premier rapport sexuel est de 17 ans et 3 mois pour les garçons et de 17 ans et 6 mois pour les filles. Néanmoins, il faut savoir que les garçons sont plus précoces que les filles. En effet, ils sont les plus nombreux à avoir eu des rapports sexuels à 13 ans ou moins. Majoritairement, les filles font l'amour par amour. Près de la moitié des garçons le font par attirance ou par désir physique, l'amour ne concerne que 38 % d'entre eux.
[...] Les adolescents sont en fin de compte fortement troublé. D'où l'importance de leur expliquer clairement : Avant un certain âge, le corps n'est pas prêt. En effet, d'après la loi, le sexe est réservé aux adultes et aux adolescents entre eux. Les partenaires doivent accepter tous les deux de pratiquer le sexe. En effet, l'un ne doit jamais forcer l'autre. Le sexe est une chose sacrée entre deux personnes qui s'aiment Telle est la formule consacrée à commenter en famille. [...]
[...] Une dernière solution est offerte, l'accouchement sous X ou non. Quand le délai légal est dépassé pour pratiquer une IVG (12 semaines) et qu'une fille ne souhaite pas garder l'enfant. Elle peut avoir recours à l'adoption à la naissance, en choisissant ou non de dévoiler son identité dans le dossier de l'enfant au moment de l'adoption (accouchement sous X). Cette personne a deux mois après la naissance pour changer d'avis et finalement décider de récupérer son bébé / Pour le virus du Sida Après un rapport sexuel à risques avec une personne séropositive, il est possible de se soigner préventivement et c'est très efficace, à condition d'agir le plus vite possible (dans les heures qui suivent la prise de risque). [...]
[...] Quand une histoire n'en vaut pas la peine, nul besoin d'aller trop loin des filles regrettent leur première fois, et c'est dommage de prendre des risques pour une rencontre aléatoire. De plus, l'abstinence ne signifie pas forcément l'absence de plaisir. On peut s'aimer physiquement avec des caresses intimes, des câlins, et même aller jusqu'à l'orgasme de cette manière. Il y a ainsi beaucoup de choses à explorer à deux sans risques. Finalement, en associant les deux techniques, on peut faire l'amour l'esprit tranquille et profiter vraiment de moments d'amour privilégiés. [...]
[...] enfin angoissantes pour les parents comme A-t-elle sauté le pas ? ; A-t-il pensé au préservatif ? Le sujet demeure délicat, il relève d'une part du secret de l'intimité de chacun et d'autre part de la nécessité d'informer le plus grand nombre sur les risques de IST ou MST, de grossesse et de violence. Ainsi, les adultes tergiversent toujours entre discussions franches à propos des phénomènes sexuels comme les organes génitaux, la reproduction ou les cycles mensuels, et restent silencieux sur l'acte sexuel comme la virginité, les gestes tendres ou le plaisir. [...]
[...] Il est difficile de parler de pilule aux parents et ce, dans n'importe quel milieu social. Au début elles viennent sans en parler puis à un moment donné il finit par y avoir une discussion avec les parents. Les centres de planification familiaux n'ont aucune obligation vis-à-vis des parents. C'est l'intérêt des jeunes filles qui ne veulent pas mettre au courant leurs parents. Le planning accepte qu'elles soient deux ou trois par consultation car cela peut aider quand c'est la copine qui pose la question. [...]
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