L'intimité est un droit irréfragable. Elle touche divers domaine comme l'environnement, le corps, l'histoire de la personne et son dossier médical, les relations.
Du temps de la Grèce Antique ou plus près de nous, à la Renaissance, le culte de la beauté et des corps jeunes et musclés, était le seul acceptable. Durant ces périodes, la laideur des corps vieillissants fut l'objet de sévères railleries.
Aujourd'hui encore, la beauté des hommes et des femmes aux plastiques parfaites s'exposent à la vue de tous. Seuls sont acceptés, des septuagénaires (présumés) aux allures de quinquas. La vraie vieillesse, celle des institutions ne fait l'objet d'aucune représentation, elle est purement et simplement « gommée » du paysage comme un tag disgracieux que l'on décape d'un mur.
[...] La sexualité chez les personnes âgées L'intimité est un droit irréfragable. Elle touche divers domaines comme l'environnement, le corps, l'histoire de la personne et son dossier médical, les relations. Du temps de la Grèce Antique ou plus près de nous, à la Renaissance, le culte de la beauté et des corps jeunes et musclés était le seul acceptable. Durant ces périodes, la laideur des corps vieillissants fut l'objet de sévères railleries. Aujourd'hui encore, la beauté des hommes et des femmes aux plastiques parfaites s'exposent à la vue de tous. [...]
[...] La baisse du désir de la libido est jugée caractéristique de la sexualité chez la personne âgée, cependant les réalités physiologiques et psychologiques portent à croire que la libido ne diminue pas, son investissement est juste déplacé. La personne âgée doit apprendre à avoir une sexualité moins physique, mais davantage relationnelle, basée sur le désir, le sien et celui de l'autre. Dans un domicile ordinaire, la chambre du couple ou de la personne seule, est le lieu par excellence de l'intimité, voire du secret. Tout change quand il y a besoin de l'aide des professionnels pour continuer à vivre dans son logement. [...]
[...] L'intimité amoureuse, sexuelle ou non, est rendue difficile par la vie en collectivité. Pendant longtemps, on a cru que les personnes âgées ne s'intéressaient pas à la sexualité et que le caractère public d'un établissement ne permettait guère l'expression des besoins sexuels qui appartient au domaine privé. En effet, comment offrir un espace propre véritablement intime à ceux qui ne peuvent guère sortir seuls de l'espace commun ? De par les stéréotypes, la personne âgée est vue comme ayant un physique trop fragile et repoussant, n'ayant plus de désirs sexuels et ne pouvant plus faire l'amour. [...]
[...] De ces représentations en ressort des souffrances exprimées par des personnes âgées qui sont en quête d'échanges, de compréhension de leurs ressentis et de leurs vécus auxquels ils essayent de donner sens. Faire valoir le droit au respect de l'intimité et à la vie privée, c'est reconnaitre que la personne a des besoins d'affection, de tendresse et aussi à caractère sexuel. Par ce questionnement, la personne âgée est dans un rôle actif qui l'a posé en tant que sujet de sa vie, notamment sexuelle, qui peut exprimer et répondre à ses besoins. Elle redevient un être pour qui la sexualité existe et qui la fait exister. [...]
[...] Elle renforce sa position sur le respect que la société tout entière doit aux personnes âgées. L'article IV mentionne : La vie affective existe toujours, la vie sexuelle se maintient souvent au grand âge, il faut les respecter L'intimité sexuelle est définie comme étant un besoin psychique à continuer sa sexualité. C'est une expérience corporelle et émotionnelle unique, permettant à 2 individus de partager un lien affectif privilégié. Elle trouve ses racines dans les fondements mêmes de la construction de l'individu, indissolublement liés à ceux de la structuration de la relation à l'autre. [...]
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