Moeurs, sexualité, Océanie, Margaret Mead, éducation, tempérament
Margaret Mead affirme le fait qu'à travers toutes les sociétés et diverses ethnies quelles qu'elles soient, nous ne pouvons pas diviser ces dernières en deux catégories distinctes : les hommes et les femmes. Elle donne une importance spécifique au fait que dans toutes civilisations confondues, certaines traditions peuvent être aux antipodes d'une ethnie alors qu'une autre en fera un pilier fondamental sociétal. Elle prend ici l'exemple des BA Thonga d'Afrique du Sud qui n'ont aucun égard ni pour la jeunesse, ni pour la vieillesse et à son opposé les Indiens des Plaines qui met ses deux classifications d'êtres sur le même piédestal. A l'extrême de ces hiérarchisations, nous pouvons trouver les Manus qui estiment l'enfant tel que le joyau de la société.
[...] Cependant il y a malgré tout une sorte de normalité à respecter vis-à- vis du rôle et tempérament assigné à chaque individu. Dans chaque peuple primitif on peut constater qu'il y a néanmoins une manière d'être un être humain et dont les "marginaux" sont comme dans toutes sociétés exclus de cette norme qui varie selon le cadre sociétal. Dans la dernière partie du texte Mead s'intéresse de plus près à deux des tribus que nous avons évoquées auparavant : les Arapesh et les Mundugumor ; qui contrairement aux autres tribus dont nous parlais l'auteur jusqu'à présent, ne confond pas le tempérament, les traits de caractère d'un individu à son sexe. [...]
[...] Mœurs et sexualité : Margaret Mead affirme le fait qu'à travers toutes les sociétés et diverses ethnies quelles qu'elles soient, nous ne pouvons pas diviser ces dernières en deux catégories distinctes : les hommes et les femmes. Elle donne une importance spécifique au fait que dans toutes civilisations confondues, certaines traditions peuvent être aux antipodes d'une ethnie alors qu'une autre en fera un pilier fondamental sociétal. Elle prend ici l'exemple des BA Thonga d'Afrique du Sud qui n'ont aucun égard ni pour la jeunesse, ni pour la vieillesse et à son opposé les Indiens des Plaines qui met ses deux classifications d'êtres sur le même piédestal. [...]
[...] Il y a un code spécifique dans presque tous les domaines liés à la société tel que les activités que l'on pratique ou encore l'image que l'on renvoie à travers nos vêtements, qui contraint l'individu à tenir parfaitement le rôle qui lui a été assigné dès sa naissance selon son sexe. L'auteur explique que dans un certain nombre de sociétés, ces deux domaines sont associés à l'individu en lui-même afin de définir son rôle sans tenir compte du comportement de ce dernier(attitudes féminines lorsqu'on est homme et inversement) ; il y a à l'inverse des sociétés où tout se fonde sur les attitudes et le tempérament. Chez les Indiens Dakota des Plaines par exemple, un individu peut selon ses agissements, ses préférences, ses goûts . [...]
[...] Mead elle-même fut étonnée quand elle apprit qu'elle était considérée comme femme à l'esprit masculin. Ainsi, nous pouvons constater que nos croyances ne sont pas toujours valables et raisonnées dans d'autres ethnies que celle à laquelle nous appartenons. L'hypothèse de l'existence d'un comportement lié au sexe n'est finalement selon l'auteur qu'une thèse instable puisque le tempérament de chaque individu ne dépend pas du sexe avec lequel il est né, mais de l'éducation et des valeurs morales et sociétales dans lesquelles il a grandit. [...]
[...] intégrer le rôle du sexe opposé au sien. Margaret Mead donne l'hypothèse de ceux qui, avant elle, ce sont intéressés au cas du berdache -c'est à dire un homme qui a choisi en toute âme et conscience de se conformer dorénavant au rôle de femme- et qui attribuent ce comportement "d'inversion" dit-elle, au milieu environnemental dans lequel évolue l'individu ainsi qu'une identification du père pour une petite fille, ou encore de la mère pour un petit garçon. L'auteur elle, est curieuse de savoir si ces individus sont en quelque sorte prédestinée à endosser le rôle du sexe opposé, c'est à dire une femme avec un caractère dominant et fort ou un homme au caractère sensible et doux. [...]
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