Margaret Mead est l'un des symboles les plus importants de l'anthropologie américaine. Grande féministe, elle est très reconnue pour sa participation active à promouvoir le côté humaniste de l'anthropologie. La particularité de l'approche de Mead dans le texte que nous allons étudier réside dans le fait que tout homme et femme confondus va se construire une personnalité par le biais de sa culture et non pas par la nature.
[...] Dans des sociétés primitives de Nouvelle-Guinée (1935), Mead analyse, à partir de ses observations de terrain, les différences de caractère entre hommes et femmes. Chez les Arapeshs, l'ordre social s'organise en fonction de l'attention portée aux enfants, et la douceur, la délicatesse, sont des valeurs partagées par les deux sexes. Chez les Mundugumors, l'agressivité et l'individualisme sont de mise, tout dans l'univers des deux sexes n'est que violence et affrontement. Dans la tribu des Chambulis enfin, les différences de sexe semblent plus ambiguës : les hommes y sont avant tout occupés à plaire aux femmes . [...]
[...] Margaret Mead, "Mœurs et sexualité en Océanie" - "Sexe et tempérament" Margaret Mead est l'un des symboles les plus importants de l'anthropologie américaine. Elle est née en 1901 à Philadelphie. C'est en 1929 à Columbia qu'elle obtient un doctorat en anthropologie. Ses travaux traitent de l'éducation et le développement des enfants dans les Îles Samoa par exemple ou en Nouvelle-Guinée. L'origine des différences de comportement entre hommes et femmes est au cœur de sa démarche scientifique. Son travail de recherche, entamé avec Mœurs et sexualité en Océanie (1935), est essentiellement fondé sur la comparaison entre sociétés primitives et civilisation occidentale, avec une volonté d'anthropologie réflexive et de subjectivité disciplinée en abordant notamment le thème de la sexualité. [...]
[...] car celles-ci possèdent le pouvoir. De ces études, Mead conclut que les différences entre les sexes sont culturelles et qu'il n'y a pas de nature féminine Margaret Mead souligne que les enfants Arapesh deviennent le plus souvent des adultes passifs, alors que les jeunes Mundugumor, d'une autre façon se transforment en êtres violents, agressifs et inquiets, on pourrait alors parler de reproduction culturel Ainsi ce que veut démontrer Mead, à travers ce livre, c'est que la nature humaine est influencée par la société dans laquelle nous vivons et plus particulièrement par la culture que l'on non par la nature. [...]
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