Jean Verdon est professeur émérite d'histoire du Moyen Age à l'université de Limoges, Spécialiste de la vie quotidienne, il a publié plusieurs ouvrages, dont deux couronnés par l'Académie française, parmi lesquels La Nuit au Moyen-âge, Le Plaisir au Moyen Age, Voyager au Moyen Age, Boire au Moyen Age, Le Moyen Age. Ombres et lumières, La femme au Moyen Age.
Bernard Ribémont est professeur de littérature médiévale à l'université d'Orléans. Il dirige les Cahiers de recherches médiévales et a publié plusieurs ouvrages sur l'encyclopédie au Moyen Âge (Le Livre des propriétés des choses chez Stock en 1999, Les Origines des encyclopédies médiévales chez Champion en 2001,La « Renaissance » du XIIe siècle et l'encylopédisme chez Champion en 2002), des ouvrages sur l'imaginaire et la vie au Moyen-âge (Le Cheval en France au Moyen Âge chez Paradigme en 1994, Caractères et métamorphoses du dragon des origines chez Champion en 2004). Il aussi l'auteur d'études littéraires (Études sur le Roman de Thèbes chez Paradigme en 2002, Le Théâtre en France au Moyen-âge chez Ellipse en 2003, Le Dit de la Panthère chez Champion en 2004).
[...] Si l'historien traite essentiellement de l'amour hétérosexuel, il n'en oublie pas moins les sentiments homosexuels (au contraire de Verdon qui occulte complètement cet objet). Il fait aussi une part remarquable à la question du viol au Moyen Âge (alors que Verdon n'aborde pas la question). Il aborde alors tant la partie théorique du droit que la réalité des pratiques judiciaires. Bien que les sources soient maigres puisque les femmes violées se déshonoraient en avouant publiquement le crime dont elles avaient été victimes. Il approfondit également la question de la contraception et de la vie des filles publiques. [...]
[...] Il dirige les Cahiers de recherches médiévales et a publié plusieurs ouvrages sur l'encyclopédie au Moyen Âge (Le Livre des propriétés des choses chez Stock en 1999, Les Origines des encyclopédies médiévales chez Champion en 2001,La Renaissance du XIIe siècle et l'encyclopédisme chez Champion en 2002), des ouvrages sur l'imaginaire et la vie au Moyen Âge (Le Cheval en France au Moyen Âge chez Paradigme en 1994, Caractères et métamorphoses du dragon des origines chez Champion en 2004). Il est aussi l'auteur d'études littéraires (Études sur le Roman de Thèbes chez Paradigme en 2002, Le Théâtre en France au Moyen Âge chez Ellipse en 2003, Le Dit de la Panthère chez Champion en 2004). Résumé La mode actuelle du Moyen Âge dans plusieurs domaines artistiques provoquant la mise en place de préjugés dans l'imaginaire collectif, l'auteur se propose de rectifier la vision qu'ont nos contemporains de cette époque. [...]
[...] C'est pourquoi, la chasteté doit être observée le plus souvent possible. L'Église a édité une série d'interdictions concernant l'acte charnel (faire l'amour lorsque l'on veut recevoir les sacrements, avant le dimanche et les fêtes, pendant les carêmes de Noël, Pâques et la Pentecôte, pendant les périodes de menstruation, Verdon rapporte à cette occasion quelques exemples cités par Grégoire de Tours et Thietmar de Mersebourg. Il est aussi interdit de faire l'amour pendant la gestation d'une femme, un certain temps après l'accouchement et pendant l'allaitement, de s'accoupler par derrière, à la manière des chiens (Buchard de Worms). [...]
[...] Il existe au Moyen Âge pour les jeunes paysans des occasions de se rencontrer (par exemple la fête de la Saint-Valentin). Il n'est pas impossible de penser qu'une certaine attirance a pu intervenir dans les basses classes où ne jouent pas les considérations politiques et économiques. Le rapt permettant d'enfreindre les exigences des coutumes, le consentement des parents, et de mettre la famille devant le fait accompli, est combattu par l'Église mais celle-ci ne peut en aucun cas défaire le sacrement du mariage lorsqu'il a été prononcé. [...]
[...] Si les femmes troubadours, trobairitz, ne semblent pas avoir dominé la profession, il est attesté que l'activité lyrique de femmes a bien existé et a laissé des traces dans les codes de l'amour courtois comme le fait de tenir l'homme en respect et de le mettre à l'épreuve (rituel de l'asag) même s'il est inconcevable qu'elle finisse par refuser. L'origine de la fin'amor serait la littérature latine ainsi que l'influence arabe présente dans le sud-ouest de la France. Elle se serait développée dans le Nord de la France, en se transformant, grâce à Aliénor d'Aquitaine, petite fille de Guillaume de Poitiers, mariée en secondes noces à Henri II Plantagenêt souverain d'Angleterre donc la cour francophone possédait une sphère d'influence considérable depuis Guillaume le Conquérant. [...]
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