La suspicion et le dégoût que le terme "sexualité" provoque parfois chez certaines personnes sont en partie justifiés. Utilisé à tort et à travers (sur les affiches publicitaires, au cinéma, dans la littérature, les revues, etc.), le sexe est trop souvent associé à la pornographie la plus vulgaire et à l'obscénité. "Héros" d'histoires triviales, il ne semble plus susciter que des images libertines et déplacées. Cela est injuste. Car la sexualité est avant tout synonyme de vie, d'amour, ainsi que de santé physique et morale. Ne vous laissez pas influencer par un cinéma et des médias douteux qui pourraient vous faire croire que votre vie sexuelle est bien fade (...)
[...] Considérez-vous que le sexe ne puisse être séparé des sentiments et de l'amour? Considérez-vous que le mariage puisse être heureux lorsqu'une vie sexuelle harmonieuse fait défaut? Avez-vous essayé d'expliquer à vos enfants ce que l'on entend par mariage? Les histoires libidineuses vous agacent-elles, tout comme les revues pornographiques, les films érotiques, ou considérez-vous qu'ils peuvent parfois permettre de réveiller des émotions refoulées? Vous intéressez-vous aux livres scientifiques sur la sexualité ou croyez- vous tout savoir? Au contraire, les considérez-vous comme des livres pornographiques et les condamnez-vous en bloc? [...]
[...] La sévérité de l'époque imposait aux femmes un austère silence et une totale résignation: la participation, qui ne peut qu'améliorer la relation amoureuse, était interdite. Sur les chemises de nuit des jeunes filles qui se mariaient avec des hommes dont elles ne savaient rien, les mères souvent brodaient des phrases, telle: "Je ne le fais pas par plaisir, mais parce que Dieu le veut ainsi". C'était en quelque sorte comme si elles voulaient justifier leurs filles et les exclure de tout désir de plaisir qui, pour la mentalité de l'époque, aurait pu les faire passer pour prostituées. [...]
[...] S'il faut choisir, le second élément est, sans aucun doute, préférable. Le premier est un devoir et rien d'autre, le devoir dit conjugal qui, comme tout ce qui est imposé, peut être extrêmement désagréable. C'est par ailleurs un devoir qui n'est guère simple. L'acte d'amour est un art difficile et les hommes qui se croient maîtres en la matière sont souvent aussi inexperts qu'une jeune fille, ou violents qu'un bourreau. Les frustrations infantiles, les névroses, les angoisses influent négativement sur la vie sexuelle qui, à son tour, engendre d'autres frustrations ou complique les névroses. [...]
[...] Une relation sereine avec la sexualité peut être détruite dès les premiers mois de la vie. Le sevrage, c'est-à-dire le passage du sein maternel à un autre type d'alimentation, doit être progressif et non imposé. Pour l'enfant, tous les contacts avec le corps maternel sont essentiels. Lorsque la mère ne peut le nourrir, c'est elle qui doit donner le biberon, dans une atmosphère détendue, offrant à l'enfant son contact serein et apaisant. Les liens qui unissent l'enfant à la mère ne sauraient être détruits sans provoquer de graves traumatismes. [...]
[...] La sexualité Le sexe dans la société moderne La suspicion et le dégoût que le terme "sexualité" provoque parfois chez certaines personnes sont en partie justifiés. Utilisé à tort et à travers (sur les affiches publicitaires, au cinéma, dans la littérature, les revues, etc.), le sexe est trop souvent associé à la pornographie la plus vulgaire et à l'obscénité. "Héros" d'histoires triviales, il ne semble plus susciter que des images libertines et déplacées. Cela est injuste. Car la sexualité est avant tout synonyme de vie, d'amour, ainsi que de santé physique et morale. [...]
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