Le XXI°s est celui de l'évolution des mœurs, et notamment, concernant le concubinage, et le mariage. Le débat sur l'union de deux personnes porte essentiellement aujourd'hui sur le mariage éventuel de deux homosexuels. Ainsi, en 2005, en France, le maire de Bègles a uni deux hommes dans le mariage, agissant ainsi contre la loi. Ce mariage, bien que finalement annulé, a inévitablement enclenché une nouvelle polémique sur le statut du mariage corrélativement à celui du sexe.
Le mariage est en général vu comme l'accomplissement du concubinage. On peut en donner plusieurs définitions. Ainsi, on peut définir le mariage comme un acte juridique solennel par lequel l'homme et la femme établissent une union organisée par la loi civile et dont la rupture ne peut être obtenue que dans des conditions déterminées. Le mariage peut être vu à la fois comme un contrat et comme une institution, débat qui divise les juristes et qui peut rendre la question des obligations au sein du mariage d'autant plus complexe
[...] Ainsi, le mariage doit-il prendre en compte le sexe aux vues de l'état civil, ou d'un point de vue biologique ? La réponse est donnée par la jurisprudence (TGI Paris déc 1983 et Cour d'Appel de Paris fév 1984): le mariage transsexuel est possible dans la mesure où la mention du changement de sexe est inscrite à l'état civil de sorte que, juridiquement, les époux sont bien de sexe différent, même si leur sexe biologique est identique. Ainsi, et cela en corrélation avec le débat sur l'homosexualité dans le mariage, le mariage tolère l'union de deux personnes de sexe biologique différent. [...]
[...] Ces trois éléments permettent d'engager la question de la relation entre le sexe et le mariage. En effet, en envisageant le mariage d'un point de vue biologique, l'élément sexuel semble fondamental dans la relation qui unit deux personnes par un contrat de mariage. Ainsi, tout d'abord cela engage la question de la différence de sexe entre les époux mais également celle des relations sexuelles et charnelles qu'ils entretiennent. D'autre part, l'élément sociologique est aussi impliqué dans le débat sur le sexe et le mariage. [...]
[...] Le débat sur l'union de deux personnes porte essentiellement aujourd'hui sur le mariage éventuel de deux homosexuels. Ainsi, en 2005, en France, le maire de Bègles a uni deux hommes dans le mariage, agissant ainsi contre la loi. Ce mariage, bien que finalement annulé, a inévitablement enclenché une nouvelle polémique sur le statut du mariage corrélativement à celui du sexe. Le mariage est en général vu comme l'accomplissement du concubinage. On peut en donner plusieurs définitions. Ainsi, on peut définir le mariage comme un acte juridique solennel par lequel l'homme et la femme établissent une union organisée par la loi civile et dont la rupture ne peut être obtenue que dans des conditions déterminées. [...]
[...] Ce PACS a effectivement été créé à la base comme un palliatif au mariage. Néanmoins, il semble incontestable que le mariage comporte une dimension beaucoup plus solennelle que le PACS ne peut compenser du fait de son aspect contractuel et non institutionnel. En réalité, ce débat sur le mariage homosexuel révèle l'influence des mœurs sur cette institution puisqu'il remet en cause à la fois le principe de la différence des sexes et la procréation comme fin au mariage, puisque, de manière naturelle deux personnes de sexe identique ne peuvent procréer. [...]
[...] Ainsi, dans quelle mesure le mariage évolue-t-il, en corrélation avec les mœurs sexuelles ? Tout d'abord, nous verrons que le mariage peut être perçu comme le garant d'une union traditionnelle (I.).Cependant, il s'avère que cette stabilité est remise en cause et que l'institution du mariage est appelée à évoluer (II). I. Le mariage, garant d'une union traditionnelle De nos jours, certains points de vue donnent au mariage le rôle de préserver l'union officielle de deux personnes, dans une perspective traditionnelle. [...]
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