Le mot libertin vient étymologiquement du mot latin « libertinus » qui signifie « affranchi ». Le libertin est donc un homme, un être affranchi de toute contrainte morale et physique. Cette origine donne lieu à la définition suivante que l'on retrouve dans les dictionnaires du XVIIème siècle. Il convient de rappeler que le contexte polémique a influé sur cette définition. De plus, il faut souligner que le libertinage a souvent été confondu avec la « licence sexuelle ». Les libertins affirment leur liberté et veulent défendre ce principe. La sexualité a une place spécifique certes dans le libertinage mais sous une autre forme et le libertinage ne se limite d'ailleurs pas à cela.
1. Archipel du libertinage
2. Les sources du libertinage dans un siècle tourmenté
3. La pensée libertine
[...] C'est pourquoi, ils sont obligés quelques fois d'être en contradiction avec ce qu'ils pensent. Seul Cyrano de Bergerac semble être cohérent avec lui-même : il dit ouvertement ce qu'il pense par l'intermédiaire de l'ironie. Conclusion Finalement, les libertins prônent avant tout la pratique littéraire. Ce sont des intellectuels avant toute chose. Ils produisent donc énormément d'écrits et ce qu'ils rédigent est de grande qualité à l'image de Cyrano de Bergerac et ses Etats et Empires de la lune (1652) et Etats et Empires du Soleil (1662). [...]
[...] Ils n'entrevoient dans la vie que la mort. La visée quiétiste leur est davantage propre : ils perçoivent de la souffrance dans les passions. Ils abdiquent tout désir et considèrent que le bonheur ne peut se trouver que dans l'abandon universel. Théophile de Viau a développé une vraie théorie du bonheur. Les libertins considèrent la vie et la beauté comme un phénomène éphémère. La vie et le bonheur ont un prix et c'est donc pourquoi, il faut voir la vie du bon côté. [...]
[...] Les libertins prônent en faveur de l'éducation de la femme et de l'accès aux savoirs et aux connaissances. Ils considèrent que cela renforce pour les hommes l'égalité entre les individus. L'éducation est essentielle et le seul moyen d'instruction pour éviter toute forme d'ignorance des hommes. De même, ils se sont interrogés sur l'association de la foi et de la raison. Au départ, ils souhaitaient les traiter ensemble mais très vite, ils se sont aperçus de leur incapacité de les gérer indépendamment. [...]
[...] Les libertins érudits ont des idées bien arrêtées. Par exemple, ils dénoncent les fables, les légendes, les croyances qu'ils les considèrent comme des atteintes à la liberté de penser par soi même. Dans ce groupe, nous retrouvons aussi de grands intellectuels tels que La Mothe, le Vater et Gassendi. L'abbé Pierre Gassendi (1592-1655) tente de concilier la croyance religieuse avec la raison mais en ce fut pour lui un échec. De plus, il est important de préciser que les libertins n'ont pas de goût particulier pour la débauche, le scandale et le martyr. [...]
[...] Les libertins font partie de ces hommes. Ils dénoncent notamment les défaillances politiques. Cette analyse et cette remise en question sont les moyens d'éviter de reproduire les mêmes erreurs. Ils sont déjà dans l'optique de se reconstruire sans rester trop marqués par ces événements La pensée libertine a. Education et religion Les libertins disposent de nombreuses idées et ils se battent pour les défendre. Tout d'abord, il refuse le principe d'autorité. Ils ne supportent pas qu'on puisse leur dicter leur comportement. [...]
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