L'homosexuel n'a pas grandi dans son rôle ; il n'a pas été éduqué pour être homosexuel. Il lui manque toutes sortes d'habiletés et de codes sociaux. Habitués à cacher une partie essentielle de leurs désirs et de leurs besoins affectifs, ils ne montrent souvent qu'un aspect superficiel d'eux-mêmes. Beaucoup d'entre eux ont du mal à exprimer, voire à identifier, leurs sentiments.
Le problème n'est pas qu'ils rejettent la société mais que la société les rejette. En effet, les couples homosexuels ne sont pas comme les couples hétérosexuels : ils présentent des dynamiques, des étapes, des problèmes et des ressources spécifiques. De plus, le grand public est toujours prisonnier de certains stéréotypes. Dans la culture populaire, être homosexuel signifie être « moins homme » ou « moins femme ». Il s'agit d'une confusion. Mais nous le verront plus tard (...)
[...] Il offre une liberté individuelle, une communication et une solidarité très particulières. Beaucoup d'hétérosexuels doivent renoncer à un certain épanouissement en se mariant alors que les homosexuels sont beaucoup plus disponibles. Ainsi, une grande différence entre leurs couples et ceux des hétérosexuels réside dans leur accès au temps libre. Une autre modalité de communication Beaucoup d'homosexuels trouvent dans leurs relations de couple une franchise et une camaraderie qui sont rares dans les relations hétérosexuelles. Il arrive très souvent que deux amants homosexuels soient très souvent aussi meilleurs amis. [...]
[...] C'est pourquoi les psychologues parlent de la négation ou de la répression des sentiments interdits : comme l'amour homosexuel. Il est parfaitement possible qu'une personne en aime une autre, même pendant longtemps, sans s'en rendre compte. Il semble aussi opportun de préciser que c'est bien l'attraction sexuelle, qui marque la différence entre l'amitié et l'amour. L'identité sexuelle L'identité sexuelle comprend la conscience et l'acceptation. Elle implique une convergence de désirs, de sentiments, d'actes et de conscience qui aboutissent à une acceptation de soi comme homosexuel. [...]
[...] Beaucoup de personnes ont des fantasmes contraires à leur orientation habituelle. Ce sont les vastes continents de l'inconscient, desquels nous ne percevons, dans nos rêves ou nos fantasmes, que les vagues contours, forment une partie cachée mais toujours présente de notre paysage interne et de notre identité profonde. C'est à cause d'eux que beaucoup de personnes n'ont jamais eu de relations hors de leur orientation habituelle. Les limites de la bisexualité On observe un manque d'engagement affectif dans toutes les relations. [...]
[...] Cependant, aucun de ces facteurs n'apparaît systématiquement chez tous les homosexuels. En plus, ils se sont avérés pratiquement sans utilité pour comprendre ou expliquer le lesbianisme. Rappelons que Freud n'a jamais pensé que l'hétérosexualité était naturelle Comme il l'a écrit en 1915, dans un sens psychanalytique, l'intérêt sexuel exclusif de l'homme pour la femme constitue également un problème et non pas quelque chose de naturel Ce qui est important, c'est que ces causes éventuelles ne sont pas généralisables. Elles ne sont pas universelles. [...]
[...] Ce sont des pertes réelles et il est important. Il est donc utile de constituer de nouveaux réseaux de soutien, basés sur l'amitié. Ce qui est perdu devra être remplacé, renforcé autrement. Le processus d'exploration du jeune homosexuel inclus un deuil de l'identité hétérosexuelle qui lui a été inculqué depuis toujours. En effet, les enfants grandissent avec l'idée qu'un jour ils se marieront et fonderont une famille. La découverte de leur homosexualité leur demande de renoncer à cela, ce qui en soit une perte affective. [...]
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