La variable sexe a été construite tardivement en sciences sociales. Elle a contribué à sonder la « boîte noire » des inégalités hommes femmes dans des domaines divers : école, marché du travail, famille, représentation politique.
On peut noter un paradoxe : alors que femmes sont meilleures à tous les niveaux d'éducation et de formation scolaire, elles sont victimes d'inégalités frappantes sur le marché du travail.
Comment la notion de genre s'est elle imposée en sciences sociales ? Dans quelle mesure les rapports sociaux des sexes sont-ils construits ? Comment peuvent s'expliquer les différences hommes/femmes sur le marché du travail ?
[...] Pour les sciences sociales, il s'agira donc de déconstruire la biologisation du social. La notion de genre La problématique des relations masculin/féminin a été reconnue tardivement. La notion de genre inclut l'appréhension du sexe comme une catégorie historiquement, socialement et culturellement construite. Elle a permis de penser l'objet femme Si les recherches féministes et féminines ont longtemps été stigmatisées, en raison de l'illégitimité de leur objet d'étude, depuis 20 ans, les sociologues sont de plus en plus nombreux à investir le concept de genre. [...]
[...] Cette ségrégation est niée par l'argument des différences d'orientation scolaire des filles et des garçons, on évoque moins la conséquence de la construction des identités. Une définition sexuée des qualifications Le sexe du travailleur peut faire la différence. Elles sont plus nombreuses dans l'enseignement supérieur et obtiennent les mêmes diplômes que les hommes. Elles sont même plus diplômées que les hommes. Pourtant à diplôme égal, femmes moins reconnues comme qualifiés. Ce qui peut expliquer le peu de femmes dans les postes supérieurs et en politique. Un écart des salaires qui perdure Les salaires moyens des femmes restent toujours inférieurs à celui des hommes. [...]
[...] Un partage facilement remis en cause Dans les couples où les deux conjoints sont salariés, le travail domestique est plus partagé, mais la participation des hommes reste contingente. De plus, les femmes préfèrent effectuer ce travail lorsque les enfants et le mari sont sortis, ce qui contribue encore à une invisibilité. Les femmes de classes populaires, plus touché par la flexibilité croissante du marché du travail sont le plus victime d'une mauvaise négociation autour du travail domestique. D'où une question nécessaire sur la représentation de ces inégalités et les satisfactions au travail. Les hommes sont-ils plus heureux au travail que les femmes ? [...]
[...] Hommes/Femmes Introduction La variable sexe a été construite tardivement en sciences sociales. Elle a contribué à sonder la boîte noire des inégalités hommes femmes dans des domaines divers : école, marché du travail, famille, représentation politique. On peut noter un paradoxe : alors que femmes sont meilleures à tous les niveaux d'éducation et de formation scolaire, elles sont victimes d'inégalités frappantes sur le marché du travail. Comment la notion de genre s'est elle imposée en sciences sociales ? Dans quelle mesure les rapports sociaux des sexes sont-ils construits ? [...]
[...] Puis, on assiste aujourd'hui à la prégnance des luttes contre les discriminations. Le discours critique contre la domination masculine a été systématisé, les droits des femmes sont reconnus et on lutte contre les abus. Sont apparus alors de nouveaux types d'interactions et de solidarités. L'intégration conjugale se fait par une négociation dans la répartition des tâches et le don de soi généreux se monnaye C'est la conception d'un individu autonome, d'une femme douée d'une identité au même titre que l'homme. Le modèle rationnel est aussi invoqué comme transformation des rapports hommes/femmes. [...]
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