Histoire de la prostitution

Thèmes abordés

Prostitution, argent, phénomène, maisons closes, institutions, esclaves, France

Résumé du document

La prostitution est un phénomène qui a toujours existé. Même si ce n'est pas juste (parce qu'en réalité c'est chasseur) certaines personnes considèrent l'échange d'argent contre des services sexuels comme la profession la plus vielle au monde. Des femmes majoritairement, mais aussi des hommes, se sont prostitués tout au long de l'histoire. La prostitution pose une question morale et une question d'hygiène (maladies vénériennes). C'est pour cela que de nombreux pays tout autour du globe ont décidé que la prostitution était illégale. Chaque gouvernement a ses propres lois et sa propre manière de traiter de la prostitution. En fait, il y a trois régimes principaux: le réglementariste, l'abolitionniste et le prohibitionniste. Le réglementarisme a été créé en France lors de la période napoléonienne. Ce régime consiste à réglementer administrativement l'exercice de la prostitution, il a ensuite été introduit dans la majorité des pays européens par le code napoléon. Ce régime est fondé sur l'idée que la prostitution est un mal nécessaire qui doit être toléré et contrôlé afin de protéger la société dite saine. Le contrôle sanitaire est un des aspects les plus importants de ce régime. Le réglementarisme a été théorisé dans les années 1830 par Alexandre Parent-Duchâtelet, médecin, hygiéniste et membre du conseil d'insalubrité, spécialiste de la voirie et des égouts de la ville de Paris. Le réglementarisme fonctionne sous trois principes, premièrement, la création d'un milieu clos, et invisible. Deuxièmement, ce milieu, caché au reste de la société, doit être transparent pour l'administration qui le contrôle. Et troisièmement, il doit être rigoureusement hiérarchisé et cloisonné en évitant les mélanges de classe et d'âge, afin d'être efficacement contrôlé.

Extraits

[...] Cette œuvre a entraîné une enquête visible sur la prostitution à Paris. La conclusion a été qu'il fallait “vidanger” Paris des prostituées et du déchet (ce qui étaient vu comme la même chose). Par conséquent, Parent- Duchatelet a créé les égouts parisiens pour transporter le déchet et le réglementarisme pour contrôler les prostituées. L'idée principale étant d'éliminer les prostituées des rues et de les laisser (les rues) à la société seine (femmes honnêtes et enfants). La prostitution est devenue stigmatisée et la figure de la pute est née. [...]

[...] Chaque gouvernement a ses propres lois et sa propre manière de traiter de la prostitution. En fait, il y a trois régimes principaux: le réglementariste, l'abolitionniste et le prohibitionniste. Le réglementarisme a été créé en France lors de la période napoléonienne. Ce régime consiste à réglementer administrativement l'exercice de la prostitution, il a ensuite été introduit dans la majorité des pays européens par le code napoléon. Ce régime est fondé sur l'idée que la prostitution est un mal nécessaire qui doit être toléré et contrôlé afin de protéger la société dite saine. [...]

[...] L'immigration des prostituées continue de poser problème pour l'état français. En outre, les prostituées sont confrontées à de plus en plus de problèmes. Ainsi, le SIDA est une perpétuelle menace sur leur santé. De plus, les prostituées luttent afin d'obtenir des droits et des protections sociales. Il y a même des syndicats de prostituées qui se sont constitués en France (ex : le strass). Cependant, en 2002 est survenu un problème et un obstacle important, la loi de sécurité intérieure a interdit le racolage passif. [...]

[...] De 1946 à 1960 nous assistons à la fermeture des maisons closes suite à deux événements principaux. Tout d'abord, la loi va interdire les bordels et réprimer le proxénétisme. Les prostituées commençaient à se multiplier dans les rues sans réel contrôle de la police et sans le soutien des dames de maison (on assiste de plus, surtout à Paris, à l'ouverture de bordels clandestins). Le proxénétisme étant une activité consistant à tirer profit de la prostitution d'autrui. Sans le proxénétisme, la prostituée doit trouver des clients et faire sa propre publicité. [...]

[...] De plus, ses droits étaient limités. Par exemple, elles ne pouvaient pas garder des enfants. Les enfants âgés de plus de quatre ans n'avaient pas le droit d'habiter dans la maison. Cela veut dire que si une prostituée accouchait, elle pouvait habiter dans la maison jusqu'au quatrième anniversaire de son bébé, mais après il fallait quitter la maison avec son enfant ou laisser l'enfant habiter avec un des membres de la famille (si les liens ne sont pas coupés et si il y a un membre de la famille qui existe) ou le placer dans un orphelinat Les maisons closes étaient des institutions égalitaires, cela veut dire qu'une prostituée ne pouvait refuser un client, même de jeunes garçons. [...]