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D'après Marie Grall-Bronnec "L'addiction se rapporte autant à l'usage de produits qu'à des conduites répétitives (comme le jeu pathologique [...]). Elle est une caractéristique comportementale qui se reconnaît à une envie constante et irrépressible, en dépit de la motivation et des efforts du sujet pour y échapper".
Le malade va se livrer à des conduites addictives, malgré le fait qu'il soit conscient des risques qu'il encourt. Son addiction peut entraîner des problèmes de santé mentale et physique ainsi que dégrader sa vie sociale.
[...] La moitié de ces internautes se connectent directement via leurs smartphones. Ce sont les personnes d'entre 12 et 24 ans qui utilisent le plus internet au quotidien, comme indiqué sur le diagramme ci-dessous. En 2008, entre et personnes étaient déjà atteintes de cyberdépendance en France, soit 1 à des internautes. Les chiffres sont variables, car ils dépendent de la manière de récolter les informations. La dépendance à internet étant nouvelle, il est encore difficile de différencier ce qui est « normal » de ce qui est « clinique » et donc pathologique, comme nous l'indique Louise Nadeau, psychologue à l'Université de Montréal, lors de son interview pour l'émission Découverte sur le thème de la cyberdépendance. [...]
[...] II. Les facteurs de cette accoutumance Il y a plusieurs facteurs qui engendrent cette accoutumance à internet. Premièrement, l'internaute va pouvoir récolter de la reconnaissance virtuelle rapidement, mais surtout en fournissant peu d'effort ou de travail en échange. Contrairement à d'autres activités, comme le milieu scolaire ou professionnel, qui demande de travailler énormément. Deuxièmement, les personnes cyberdépendantes vont se retrouver en immersion complète. Elles sont plongées dans un monde idéalisé, qu'elles peuvent fabriquer et donc à l'image de leurs fantasmes. [...]
[...] Les jeunes en pleine crise d'adolescence sont les plus touchées. En recherche d'une nouvelle identité ou d'une échappatoire à leur quotidien parfois difficile, les 13-18 ans trouvent refuge sur internet et sont plus sujets à la cyberaddiction. Internet est pour eux un réconfort inépuisable, à n'importe quel moment du jour et de la nuit. Malgré tout cela, la majorité des adolescents pensent que les médias sociaux n'ont pas de conséquence sur leur bien-être d'entre eux disent se sentir mieux dans leur peau se sentent plus populaires grâce à internet, tandis que se sentent plus confiants grâce à ces outils des adolescents admettent aussi être moins anxieux se sentent beaucoup moins déprimés et plus entourés par les autres. [...]
[...] il consacre tout son temps devant l'écran de l'ordinateur . un engrenage qui l'amène à fuir la réalité”. Comme nous en parlions dans le II. I. L'éducation sexuelle par la pornographie, les plus jeunes ont des accès permanents au cybersexe et finissent par en devenir accros. La cyberdépendance est moins répandue que la dépendance aux jeux par exemple, mais elle est bien présente et touche principalement les jeunes, toujours selon le psychologue Michel Campbell. [...]
[...] La dépendance à un comportement digital Le terme de dépendance a pour la première fois été associé à un comportement digital par la psychologue Kimberly Young. Il y a aujourd'hui plusieurs termes qui peuvent définir la cyberaddiction. Premièrement, le trouble de la dépendance à internet et deuxièmement, l'usage problématique d'internet. La dépendance aux jeux vidéo est une forme spécifique de cyberdépendance, puisqu'elle englobe les jeux en ligne, hors ligne ou sur tout type d'écran. « La cyberdépendance, c'est la dépendance à l'ordinateur ou à l'univers informatique. Aujourd'hui, elle désigne plus particulièrement la dépendance à internet. [...]
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