Au XIXème siècle, à partir d'analyse d'adultes, notamment sur celle des hystériques, Freud a affirmé que la sexualité se manifestait dès la naissance. S'inspirant d'un mythe grecque, emprunté à Sophocle, il appela Complexe d'Oedipe, la façon dont l'enfant se fixe par un désir sexuel au parent de sexe opposé et souhaite écarter son rival du même sexe. Au moment de l'oedipe la fille change d'objet d'amour, de la mère, elle passe au père alors que le garçon garde la mère, qui est l'objet de désir (...)
[...] Ainsi le produit de l'opération est qu'en s'inscrivant, le Nom du Père interdit la mère à l'enfant, qui prend alors la place de l'Autre, et tombe dans l'oubli, le désir de la mère est refoulé au lieu de l'inconscient et de devient l'Autre. La métaphore paternelle permet à l'enfant de prendre la parole. En effet langage et désir sont liés. C'est en effet parce que le sujet parle, qu'il désire. Celui qui n'effectue pas cette métaphore l'enfant en reste a supporter l'énigme du désir de l'Autre. [...]
[...] On vient à obtenir L'écriture de la métaphore paternelle J-Lacan pour nous faire comprendre sa métaphore se met à la place du bébé jouant à la bobine (frustration) dans la bobine, et lui prête sa voix: Qu'est-ce qu'elle veut celle là? Je voudrais bien que ce soit moi qu'elle veuille, mais il est clair qu'il n'y a pas que moi qu'elle veut, qu'il y a autre chose qui la travaille, c'est ce x. Ce signifié des allées et venues de la mère, c'est le phallus. Les majuscules désignent les signifiants, et les minuscules les signifiés. Le désir de la mère est aussi bien le désir de la mère pour l'enfant que désir de l'enfant pour la mère. [...]
[...] Dans les deux premiers temps lacaniens de l'Oedipe, la situation de la fille et du garçon sont identique. On y parle de l'enfant sans distinction de sexe. 3Troisième temps de L'Oedipe Le phallus est mise en jeu dans l'identification. Dialectique de l'avoir; Le garçon qui aura renoncé à être le phallus, qui aura consenti à ce que la mère en soit privé, s'identifiera à celui qui à le père La fille rencontrera la dialectique de l'avoir sur le mode de l'avoir pas elle pourra s'identifier à celle qui ne l'a pas, et rivaliser avec elle, l'enjeu étant le phallus du père. [...]
[...] La castration La castration est un manque ayant un objet. D'après ce que nous avons dit avec le complexe de castration, nous comprenons que la castration est une opération symbolique. Ainsi c'est parce que Hans constate que sa petite soeur, que quelque chose manque à sa place qu'il imagine qu'on pourrait le lui retirer. Le manque ici est symbolique et l'objet imaginaire. Ainsi le phallus ici est le signifiant de ce manque. La métaphore Paternelle est une logicisation et un resserage de Lacan du Complexe d'Oedipe. [...]
[...] Le cheval signifie donc la castration. Hans qui a déjà eté confrontée a la privation du sein, puis de selle, chacune de ses privations est liée à une privation de plaisi La phobie du cheval, renvoie donc à l'angoisse de castration La peur vient de multiples significations rattachées, au mot cheval. Le cheval est un signifiant, celui de la terreur. Le symptôme est nécessaire, pour calmer son angoisse, redoute la castration, la peur de son pere Guérison de Hans : La guérison de Hans à pu s'effectuer lorsqu'il a compris qu'elle était le sens de son excitation sexuelle, qu'il désirait sa mère? [...]
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