Selon FREUD le problème est que le conflit psychique que chacun de nous vit personnellement, intimement du fait de la sexualité est un conflit indestructible quelle que soit la largesse ou la permissivité de l'éducation que l'on a reçue.
Il affirme que chez l'homme la sexualité :
- est toujours problématique, jamais harmonieuse et toujours insatisfaisante.
- contrairement à la sexualité observée chez les animaux la sexualité humaine se complique des sentiments, des pensées, des mots, de la honte.
- pour comprendre le caractère problématique de la sexualité humaine il nous faut avant tout redéfinir la sexualité au sens freudien du terme. Dans les travaux de Freud la sexualité est détachée de sa relation bien trop étroite avec les organes génitaux. Il en parle comme d'une fonction corporelle embrasant l'ensemble de l'être et aspirant au plaisir (...)
[...] Et c'est ce temps qui rend après coup la sexualité traumatique. Le traumatisme n'est pas l'événement lui même mais bien le fait qu'il rencontre un désir chez le sujet. c'est pourquoi le souvenir B a été refoulé et que le souvenir A est devenu symbole de B à travers le rire du vendeur. C'est le cas de ce que l'on appelle les souvenirs écran pendant une cure psychanalytique o Ces souvenirs écran ne sont pas des mensonges mais comme il les refoule il faut les amener vers la cause V. [...]
[...] On ne doit donc pas systématiquement associer la régression à une anomalie du fonctionnement psychique. Il faut donc envisager le fonctionnement psychique comme une activité oscillatoire de mouvement régrédient et de mouvement progrédient. Le repérage des mécanismes de défense, des régressions et des fixations sert au diagnostic et aux thérapies misent en place face à une pathologie donnée. Il met également en évidence une structure de fonctionnement donné qui ne relève pas forcément de la pathologie. Ces éléments se situent au cœur de la question du normal et du pathologique pour ce qui concerne les modalités du fonctionnement psychique. [...]
[...] L'angoisse : se manifeste face a un danger interne c'est à dire face à un ressenti subjectif, personnel éprouvé dans la singularité de la réalité psychique de chacun et non face a un danger réel identifiable objectivement. Les 3 grandes formes d'angoisse les angoisses primitives : renvoie a des positions psychiques autistiques et paranoïdes/schizoïdes o angoisse d'anéantissement : angoisse primaire due au travail interne de la pulsion de mort, qui induit des réactions de défense normale et nécessaire au développement psychique (rapprochement avec l'objet, le collage et l'agrippement) o angoisse de morcellement : typique des problématiques psychotiques. [...]
[...] Freud explique que selon lui, les processus inconscient semblent être les + anciens du fonctionnement psychique humain, c'est pourquoi il les appel processus primaire Il pense qu'ils datent d'un temps phylogénétique où il n'y avait pas d'autres sortes de processus psychique. Et la tendance principale a laquelle se soumettent ces processus est désignée par lui comme principe de principe de plaisir-déplaisir Nos rêves nocturnes sont donc des restes de la domination de ce principe et des preuves aussi de l'emprise qu'il exerce encore sur l'activité psychique VI. [...]
[...] Ces régressions peuvent être quasi définitives dans le cas de pathologie extrêmement lourde (psychoses) ou bien transitoires (elle ne dure qu'un moment donné face à un traumatisme trop lourd). Il existe des dans les formes de névroses et de psychoses, mais il existe aussi des régressions salutaires (bénéfique pour le fonctionnement psychique, au service du moi). Il faut aussi insister sur l'aspect positif, dynamique et énergétique de la régression car ce qui est anormal c'est de ne pas pouvoir régresser. La régression a donc également une fonction structurante et en ce sens elle est constituante du psychisme. [...]
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