Activité pédagogique, cycle 3, Révolution française, Ancien régime, Second Empire, IIIe République, école jacobine, prise de la Bastille, 14 juillet 1789, Serment du jeu de Paume, Grande Peur, Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, répartition des pouvoirs, constitution, repères historiques
La séquence « De l'année 1789 à l'exécution du roi : Louis XVI, la Révolution, la Nation » est le sous-thème 1 du thème 3 « Le temps de la Révolution et de l'Empire » du programme d'histoire pour la classe de CM1 en cycle 3 .
Dans la continuité de la périodisation historique, le thème 3 du programme d'histoire du CM1 permet de passer d'une construction du temps long multiséculaire avec, notamment, le thème 1 « Avant la France » et le thème 2 « Le temps des rois » à une échelle plus événementielle avec le temps révolutionnaire. Dans la continuité des apprentissages, les apprenants seront confrontés à l'héritage de la Révolution française en CM2 (cycle 3) via le sous-thème 1 du thème 1 « 1892 : la République fête ses cent ans ». En classe de 4e, cycle 4, Les élèves approfondiront ensuite cette thématique dans le contexte des mutations du XVIIIe siècle et de l'expansion européenne avec le thème 1 « Le XVIIIe siècle, expansions, Lumières et révolutions ».
Par ailleurs ce thème est en lien évident avec le programme l'Enseignement Moral et Civique, qui met en avant « les principes de la démocratie représentative en France et en Europe », mais aussi les « valeurs et symboles de la République française ».
[...] Cette bataille historiographique a eu un fort impact sur l'espace public dans les années 1980-1990. Aujourd'hui moins vive, elle a permis une réflexion sur le métier d'historien et sur le regard porté sur la Révolution avec, notamment, une multiplication des champs d'étude interdisciplinaire, intersectionnelle qui s'intègrent à une histoire plus globale. Le champ du politique, malgré une prégnance forte, s'est quant à lui profondément renouvelé avec des notions telles que la politisation et la sociabilité politique. Par ailleurs, d'autres champs comme l'étude de l'école, de la guerre ou du genre sont aussi des entrées possibles à la Révolution. [...]
[...] Problématique et plan de la séquence Problématique de la séquence : pourquoi la Révolution française constitue-t-elle une rupture majeure ? Plan de séquence : Séance 1 : Les origines de la Révolution française Séance 2 : L'année 1789 Séance 3 : La mort du roi et la fin de l'Ancien régime Séance 4 : Les conséquences de la Révolution française Synthèse scientifique La Révolution française est un objet historique qui continue encore d'alimenter des controverses parfois violentes, notamment durant l'affrontement entre l'école « jacobine » et l'école « libérale » dans la seconde moitié du XXe siècle. [...]
[...] Mais le roi ne veut pas régler les vrais problèmes et les députés constituent l'Assemblée constituante (appelée aussi Assemblée nationale) afin de mettre en place une Constitution : c'est le « Serment du jeu de Paume », le 17 juin 1789. Cependant le roi, sentant la situation devenir dangereuse, rassemble son armée. Les Parisiens (sans culotte) prennent peur, se révoltent et attaquent la prison de la Bastille le 14 juillet 1789. Les violences gagnent les campagnes, c'est la « Grande Peur ». [...]
[...] La deuxième séance porte sur l'année 1789. Cette année, clé des évènements révolutionnaires, permet d'aborder beaucoup de points mettant en avant à la fois la rupture avec « l'Ancien Régime » et l'énonciation de grands principes de l'univers politique contemporain : États généraux au printemps 1789, Assemblée nationale constituante, la prise de la Bastille le 14 juillet 1789, l'abolition des privilèges du 4 août 1789 et l'adoption de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen 26 août 1789. [...]
[...] Avec ses tenants, ils indexent cette vision à l'école « jacobine », voire « marxiste ». François Furet soutient une Révolution en deux moments : d'abord, jusqu'en 1791, il identifie une Révolution des élites (noblesse et bourgeoisie) sous l'influence des Lumières ; puis avec Richet, ils identifient pour les années 1791-1792, une notion dite de « dérapage » de la Révolution, marquée par la violence avec la Terreur et dominée par une idéologie démocratique qui aboutit à une forme de totalitarisme. [...]
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