Vie scolaire, système éducatif, enseignement, acquisition de connaissances, éducation des élèves
La vie scolaire d'aujourd'hui est de mettre l'élève au centre du dispositif, on remarque une évolution dans le temps dans la vie scolaire.
Depuis la fin des années 60, la place et le rôle de l'école ont profondément changé (par exemple : à partir de 1960, il y a une séparation entre enseignement primaire et enseignement secondaire, ou encore en 1967, l'école devient obligatoire de 6 à 16 ans...).
Tous les enfants issus de classes diverses ont accès à l'éducation scolaire, ils disposent tous des mêmes droits. L'école connaît une révolution, en effet, en 1975, le Collège devient unique, il y a de plus en plus d'élèves qui poursuivent leurs études et intègrent des lycées. De 1975 à 1989, l'élève est davantage mis à l'avant dans le système éducatif. En effet, l'établissement devient autonome puisque l'établissement d'Etat devient un établissement public local d'enseignement avec la création d'un conseil d'administration. Les objectifs de la vie scolaire est d'instruire et d'éduquer (circulaire du 02 juin 1982).
[...] La vie scolaire a évolué de 1945 à nos jours,en effet durant la période 1945-1959 la vie scolaire est immobile puisque se met en place des actions pour se préoccuper de l'enfant. De 1959 à 1968, cette période est caractérisée par des changements importants dans le système éducatif, il y a une massification de l'enseignement et la création des activités périscolaires. De 1968 à 1975, cette période est marquée par un nouvel essor de la vie scolaire. Avec par exemple la mise en application de nouvelles instances les parents et les élèves ont le droit de contester la prise de décision dans la vie scolaire. [...]
[...] Les élèves désignent les éduqués, les enseignés, les formés, les apprenants . Le professeur renvoie à l'instituteur, l'éducateur, le formateur, l'accompagnateur etc. Le terme sujet est celui avec qui on peut créer une relation privilégiée. Il n'existe pas de sujet sans autre qui le reconnaisse en tant que tel. Le terme mort est celui qui est presque absent pour les deux autres sujets qui jouent. Mais son rôle est indispensable puisque sans le mort les autres n'existent pas. C'est une personne dont il est impossible de s'en passer. [...]
[...] Nous allons répondre à notre problématique qui est la suivante : Que placer au cœur de l'école : le savoir, le maître ou l'élève ? Dans un premier temps, nous aborderons l'élève au cœur de l'école en étudiant de plus près l'objectif de l'enseignement , l'adaptation des savoirs aux attentes et aux capacités de l'élève et la fonction du maître. Puis, nous étudierons les évolutions récentes en nous focalisant sur la massification de l'enseignement , les changements dans les rapports maître et élève et le manque de confiance. [...]
[...] Le processus enseigner est fondé sur la relation privilégiée entre le maître et le savoir, l'élève est donc à la place du mort. Dans ce type de cas, le maître n'a de considération que pour le savoir, l'élève est passif il ne doit que écouter et répondre aux questions lorsque le maître lui donne la parole. L'élève peut prendre vite place du fou, en effet des résistances se mettent en place et l'élève sèche les cours, lorsqu'il est dans la classe il perturbe le cours en discutant avec son voisin, en lançant des boulettes de papier, il se réfugie dans ses pensées, il lit des magasines, il envoie des messages avec son téléphone portable etc. [...]
[...] De plus, en ayant pour pour objectif de placer l'élève au centre, les élèves se croient au dessus du système éducatif, ils ont l'impression d'avoir les pleins pouvoirs et de finalement décider du contenu du programme de l'enseignant. L'école a pour mission prioritaire d'éduquer, instruire, intégrer et promouvoir pour permettre la réussite de tous les élèves à l'école. Selon la loi d'orientation sur l'éducation nationale du 10 juillet 1989 L'éducation est la première priorité nationale. Le service public de l'éducation est conçu et organisé en fonction des élèves et des étudiants (Article L111-1 du code de l'éducation). Cela supposerait donc que les savoirs doivent être adaptés aux attentes et aussi aux capacités de l'élève. [...]
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