Montaigne, Rousseau, Friedrich, Ellen Key, Françoise Dolto, Pauline Kergomard, Maria Montessori, Janusz Korczak, Raymond Fonvieille, Paulo Freire
Si l'on souhaite prendre le recul nécessaire pour objectiver, force est de constater que l'enseignement traverse aujourd'hui une période de profond intérêt scientifique, alimenté non seulement par la demande émergente de la société, mais surtout par la nécessité d'un fondement épistémologique qui caractérise le caractère scientifique, donc la rigueur procédurale, délimitant son champ d'investigation, la méthode qu'il adopte pour légitimer chacun de ses propos, la relation étroite qu'il entretient avec la grande littérature sur le sujet. En effet, si l'on suit le panorama intellectuel dans le domaine de la pédagogie de Montaigne à nos jours, il est donc aisé d'apprécier que la recherche, dans le champ de la pédagogie, vise non seulement à explorer la validité des méthodes qui pourraient définir son statut épistémique, mais surtout la théorie, c'est-à-dire l'appareil qui la légitime dans la catégorie des sciences de l'éducation.
[...] En effet, la famille prend souvent le pédagogue comme son rival. Dans cette optique, le pédagogue doit devenir le principal instigateur de l'éducation des enfants. Citations : « Si le pédagogue doit indéfectiblement tabler sur une nature bonne de l'homme, il ne doit pas cesser de compter avec la corruption non moins naturelle de la nature humaine au contact du lien social, et c'est même du travail sur cette contradiction que naîtra l'autonomisation morale de l'enfant » (E-book, non paginé). Entourage de Pestalozzi : Friedrich Fröbel (1782-1852) Référence bibliographique : Fröbel, Friedrich, « Extraits », in Jean Houssaye (dir.), Quinze pédagogues : leur influence aujourd'hui : Rousseau, Pestalozzi, Fröbel, Robin, Ferrer, Steiner, Dewey, Decroly, Montessori, Makarenko, Ferrière, Cousinet, Freinet, Neill, Rogers, Paris, Bordas, 2002 Date, heure et lieu : 4 décembre, à mon domicile. [...]
[...] Comme un précepteur. Dans cette logique, il est facile de se rendre compte comment l'auteur veut persuader son lectorat du bien fondé de son propos. Citation : « Soyons sincères entre nous. Vous n'appréciez pas la religion, c'est ce dont nous sommes partis tout à l'heure; mais en lui faisant une guerre loyale, qui ne va d'ailleurs pas sans exiger de vous des efforts, vous ne voulez pourtant pas avoir bataillé contre une ombre, ce qu'était celle dont nous avons débattu » p.26. IV. [...]
[...] Son salut ne pourra être réalité que si l'ensemble des enfants soient éduqués. Dans ce texte, j'ai particulièrement aimé le ton presque militant et la volonté de s'émanciper du carcan de la société suédoise dont est originaire l'auteur. Citation: « Pour réussir à éduquer les enfants, la première condition est de devenir soi-même un enfant, mais cela ne signifie pas un infantilisme assumé, ni un discours condescendant de bébé que l'enfant perçoit immédiatement et qu'il déteste profondément. Ce que cela signifie, c'est d'être aussi entièrement et simplement absorbé par l'enfant que l'enfant lui-même est absorbé par sa vie » (non paginé, E-Book). [...]
[...] Citations : « Quand je voulais sortir, je trouvais partout pour faire la conversation des femmes et des hommes avec lesquels je pouvais me distraire quelques heures dans la journée ; et puis des ateliers, des églises, des places. Et comme je changeais toujours d'endroit, je ne manquais jamais de matière pour repaître ma curiosité » (p.58). Référence bibliographique : Montaigne, Michel de, Des Cannibales, Paris, Mille et une nuits (pour la présente édition). Date, heure et lieu : 14 novembre, 20h, à mon domicile. Critique : Cet ouvrage a retenu mon attention dans la mesure où cet extrait des Essais montre comment il est possible de remettre en cause son propre jugement sur les Hommes. [...]
[...] C'est alors que l'enfant, en train d'accomplir avec enthousiasme cet acte constructeur de sa personnalité, voit cet immense adulte qui semble atteindre le plafond et qui lui paraît si puissant qu'il ne pourrait lui résister, venir vers lui pour lui prendre le peigne des mains en lui disant qu'il va le coiffer lui-même. Toute tentative est interdite. L'adulte s'irrite, non seulement parce que l'enfant essaye en vain d'accomplir une action, mais aussi à cause de sont rythme, de sa façon de mouvoir, si différente de la sienne » (p.22). [...]
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