Éducation et scolarisation, enseignement, école primaire, autonomie, sociologie, pédagogie, enfant
Après lecture de l'article de Bernard Lahire, il s'agit de répondre à différentes questions sur la pensée et le message transmis par l'auteur :
- Quel est le problème sociologique posé dans ce texte ?
- Sur quels matériaux empiriques s'appuie l'auteur ?
- Etc.
[...] La thèse qu'il soutient autour de cette question est que l'enseignant fait office de guide pour l'élève. Il ne lui enseigne plus, ce qui est seulement unilatéral : il le guide pour que l'enfant soit au c?ur de la pratique. Pour lui, c'est cela la véritable autonomie. Le contexte socio-historique s'inscrit dans une nouvelle approche des enseignants qui repensent leur manière d'appréhender l'autonomie de l'élève. Historiquement, l'autonomie est toujours vue comme une bonne chose mais sa pédagogie est enseignée de manière trop individuelle, voire mal enseignée. [...]
[...] La forme scolaire d'exercice de l'autorité à l'école se distingue en ce sens de toutes les formes de pouvoir fondées sur la volonté ou l'inspiration arbitraires d'une personne. » Page 158/ « L'un des puissants obstacles pratiques de la pédagogie de l'autonomie est son caractère particulièrement chronophage et/ou financièrement très coûteux. » Page 159 Les principaux concepts cités par l'auteur sont la pédagogie de l'autonomie, la pédagogie frontale, la transparence, l'objectivation, la publicisation, l'autonomie politique, l'autonomie cognitive et la dépersonnalisation du pouvoir et du savoir. La transparence est une notion que l'on retrouve dans le milieu scolaire. Il consiste à énoncer préalablement aux élèves tous les aspects de l'organisation d'un cours, que ce soit l'ordre d'apprentissage ou les compétences attendues. Le but est de mettre en place une confiance avec l'élève pour qu'il n'y ait aucune surprise. [...]
[...] Il y a dans ce cas, plus une confrontation qu'une aide qui se met en place entre les deux protagonistes de la classe. De plus, lorsque le professeur interroge un élève, les autres ne font pas partie de l'interaction et peuvent vite se sentir laissés pour compte et ne plus écouter. L'auteur pousse d'abord à définir la notion d'autonomie. Il propose alors une figure idéale typique de la pédagogie de l'autonomie. Il l'explique par une organisation en ateliers de la classe. [...]
[...] Les observations en salle de classe permettent de montrer la réalité des conditions de travail. On peut donc voir ce qui est applicable ou non. Néanmoins, une situation dans une salle de classe est tellement spécifique qu'elle ne permet pas de faire de conclusion générale. Concernant les projets des différentes écoles, cela permet de montrer au contraire une variété de situations. Mais ces projets mettent en lumière les oppositions d'idéologie pédagogique. L'auteur s'oppose à la « pédagogie frontale ». Le principe est de mettre en face-à-face l'élève et l'enseignant avec une organisation de tables disposées en rangée, toutes face au professeur. [...]
[...] Il y a quelques idées qui restent néanmoins floues. Le principe de dépossession est compréhensible dans un but d'autonomie mais il semble que le pouvoir devrait, dans un but disciplinaire appartenir toujours majoritairement à l'enseignant. Je ne comprends pas vraiment les limites que pose ici Lahire. Enfin, je ne comprends pas l'utilisation du terme « négociation collective permanente » à la page 156 et surtout dans le contexte de l'autonomie politique. Le lien fait par l'auteur n'est pas évident à comprendre selon moi. [...]
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