MEEF Métiers de l'Enseignement de l'Éducation et de la Formation, résilience, résilience scolaire, éducation et scolarisation, psychologie sociale, enfant, guerre, Syrie, Irak, École et Résilience, Boris Cyrulnik, enseignement
L'école est-elle réellement un facteur de protection pour les élèves syriens et irakiens réfugiés de Guyane, ou au contraire, est-elle un facteur de vulnérabilité ?
[...] Jacob. - Hurlington, K. (2010). Renforcer la résilience des élèves : le rôle des enseignants comme facteurs de protection. Toronto, ON : Secrétariat de la littératie et de la numératie. [...]
[...] Je pars du principe que les enseignants ne peuvent être « tuteurs de résilience » car ces derniers sont chargés de préjugés négatifs basés sur les origines sociales et culturelles de cette communauté. De ce fait, les faibles attentes des professeurs vis-à-vis de ses « enfants-là » influent inévitablement sur la manière dont ils interagissent avec eux, ce qui conduit finalement à une marginalisation, une faible d'estime de soi . - Bibliographie - Cyrulnik, B., & Pourtois, J.-P. (Éd.). (2007). École et résilience. Paris : O. [...]
[...] Ils développent l'idée que « l'école ne serait véritablement résiliente que si, et seulement si, elle ?uvrait dans une perspective où une place importante est réservée à la variété dans les pratiques éducatives [permettant de répondre aux besoins psychosociaux fondamentaux des enfants], à la prise en charge de facteurs intrapersonnels [estime de soi] et de relations interpersonnelles, à la fonction politique [de l'école] où le sens et le jugement priment et s'opposent à la fonction domestique traditionnellement remplie par l'école [recours au programme-matière, évaluations formelles?] dans un esprit de stabilité ». (p.431) Ce qui m'amène à la problématique suivante : L'école est-elle réellement un facteur de protection pour les élèves syriens et irakiens réfugiés de Guyane, ou au contraire, est-elle un facteur de vulnérabilité ? - Hypothèse : Dans le cadre de ce DER, je suppose que l'école n'est pas un facteur de résilience pour les élèves syriens et irakiens de Guyane et qu'au contraire, elle favoriserait la marginalisation. [...]
[...] Ce fut notamment le cas des Rwandais. En effet, ayant vécu quelques années au Rwanda, j'ai toujours été fascinée par la façon dont cette population, qui a été meurtrie dans sa chair par le génocide de 1994 opposant les Tutsis et les Hutus, a su se relever et se reconstruire. À cette époque, plusieurs de mes collègues rwandais, qui étaient pour certains très jeunes, se souviennent encore des terribles moments de peur qu'ils ont vécu. Ils ont fleureté avec la mort, vu les siens se faire massacrer et dû se cacher pour échapper à une mort certaine, me confiaient-ils. [...]
[...] La résilience scolaire chez les élèves syriens et irakiens de Guyane Qui n'a jamais connu un jour, un choc émotionnel ou un traumatisme dont il ne croyait pas pouvoir se remettre ? Selon moi, une telle situation est arrivée à beaucoup d'entre nous, à des degrés d'intensité plus ou moins élevés. Nous avons tous au moins une fois dans notre vie été confrontés à des situations qui nous paraissaient compliquées, insurmontables et inextricables. Pourtant, nous avons trouvé au moment opportun, la bonne écoute, la force, les ressources nécessaires pour pouvoir y faire face et aller de l'avant. [...]
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