Accompagnement des jeunes, communauté des gens du voyage, note de synthèse, obligation de scolarisation
Il s'agit du développement d'une note de synthèse : deux parties ainsi que le devoir de réflexion centré sur l'accompagnement d'un jeune issu de la communauté des gens du voyage.
Il existe plusieurs modalités d'accompagnement pour les enfants voyageurs tel que la loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013 d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République qui vise à affirmer l'inclusion sociale. De plus, on note Les CASNAV, centres académiques pour la scolarisation des élèves allophones nouvellement arrivés (EANA) et des enfants issus de familles itinérantes et de voyageurs (EFIV), qui donnent des conseils pédagogiques à tous les responsables de la scolarisation des élèves de voyage. De surcroît, les ressources pour les EFIV destinés aux enfants de voyage pour faciliter leur parcours scolaire.
[...] Cet accompagnement s'est déroulé chez le domicile de l'enfant voyageur. À ce moment-là, j'étais en relation avec sa famille en train de leur expliquer le suivi ainsi que les progrès de leur enfant qui ont avancé dans le temps. Pour encourager l'élève à suivre cet accompagnement j'ai essayé de répartir le temps en activités diverses : travail scolaire activités ludiques discussion et sorties pédagogiques. J'ai alors choisi des contenus adaptés au niveau de l'élève voyageur. L'accompagnement était centré sur la lecture et l'écriture qui étaient la priorité en CP. [...]
[...] Sans oublier bien sûr les valeurs de la République qui font partie de l'enseignement scolaire et les attentes de la maternelle. La relation entre l'école/les familles des enfants voyageurs est souvent accompagnée par des médiateurs qui assurent cette liaison et qui facilitent l'échange et le dialogue avec l'enseignante de la maternelle comme le montre le film. Il ne faut pas oublier que les familles voyageuses cherchent « une volonté de transcender les frontières sociales » en inscrivant leurs enfants dès la maternelle ou pour « bénéficier d'avantages sociaux ». [...]
[...] Une frontière se crée entre leur « vécu quotidien » et « l'espace républicain de l'école » liée en grande majorité à une altérité culturelle et sociale. Cette frontière est encore plus brisée par la barrière de langage. La plupart des familles d'enfants voyageurs ne maîtrisent pas la langue française. Ces familles comme l'indique l'article scientifique ne sont pas allées à l'école ou ils sont allés, mais qu'en primaire. L'enjeu de scolariser les enfants voyageurs reste un défi à relever de la part des institutions scolaires et de la part des enseignants. [...]
[...] De surcroît, les ressources pour les EFIV destinés aux enfants de voyage pour faciliter leur parcours scolaire. L'intérêt de ces modalités est d'accompagner les enfants voyageurs ainsi que leurs familles pour prévenir l'échec scolaire et leur faciliter l'intégration et le succès scolaire. Ces modalités sont mises en place par le système éducatif français qui travaille en collaboration avec les familles des enfants voyageurs et « fais appel à eux pour suivre la scolarité des enfants » dans le but de motiver les élèves voyageurs et de leur donner un sentiment de sécurité surtout en maternelle. [...]
[...] Mais aussi les centres d'occupation qui ont permis à cet enfant voyageur de s'ouvrir au monde et d'avoir sa propre vision du monde. Enfin, pour donner un plaisir dans le travail accompli, j'ai employé la technique de motivation en valorisant les acquis et en retravaillant les lacunes dues au problème de la langue. Avec la multiplication des expérimentations variées. J'ai pu construire un contrat de confiance qui est probablement l'un des secrets de la pérennité d'Alibi. En faisant ceci, j'ai enfin réussi à voir un enfant voyageur épanoui, autonome et fier de ses progrès. [...]
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