Projet de recherche, non-mixité à l'école, enseignant, enseignement, efficacité, contextualisation, EPS Éducation Physique et sportive, politique, revues scientifiques, égalité, Europe, féminin, masculin, capacités intellectuelles, social, résultats scolaires, effet de la mixité, définition, discussion, concepts, méthodologie, résultats, avantages, inconvénients, hypersexualité
Il a été démontré que les filles et les garçons entrent à la maternelle avec les mêmes aptitudes et capacités intellectuelles dans toutes les matières ; mais que les filles perdent un peu de terrain par rapport à leurs pairs masculins (Fryer et Levitt, 2009). Si le conditionnement social ou des attitudes sociétales concernant les rôles de genre sont des freins pour les filles dans les classes, on peut penser que les écoles non mixtes peuvent représenter une solution pour l'augmentation des résultats scolaires ; surtout que d'après Bréau, A., & Lentillon-Kaestner, V. (2017), 70% des garçons interrogés dans le cadre de l'enquête qui avait été faite dans le cadre de leurs travaux préfèrent s'engager au sein d'une EPS en contexte non mixte.
"Le retour à la non-mixité apporte-t-il une plus-value tant au niveau des résultats scolaires des élèves que dans l'enseignement de l'EPS ?"
[...] Cet article, qui étudie l'évolution des différentes représentations qu'ont les enseignants vis-à-vis des notions de mixité sexuée, s'adresse à tous les professionnels qui enseignent l'EPS. -Le but de l'article écrit par Lentillon-Kaestner, V., & Roure, C. (2020) a pour objectif de clarifier et de compléter l'état des connaissances actuelles sur l'IS des élèves (jugé faible) afin de permettre une meilleure compréhension des différences qu'on peut observer dans les contextes mixtes et non mixtes. Ce but transparaît d'ailleurs dans leur question de recherche : « l'IS des élèves est-il différent en contexte mixte et non mixte ? [...]
[...] Ils ont utilisé une échelle de l'IS en 15 items, composé de cinq dimensions (Roue, Pasco, & Kermarec, 2016). Les auteurs ont recueilli des données sur diverses tâches techniques et activités physiques telles que l'endurance, la gymnastique, la danse et des activités collectives (basket-ball et volley-ball). Les enfants ont pratiqué deux fois ces activités mentionnées en contexte mixte et non mixte, ce qui induit deux remplissages des questionnaires. L'analyse des données a nécessité une Manova à deux facteurs pour l'examen des effets capitaux et d'interactions du sexe des enfants et de la constitution de la classe sur les cinq dimensions de l'intérêt en situation. [...]
[...] Néanmoins, les résultats montrent que la représentation de cette APSA est moins discriminante pour les élèves filles qu'en 2001. L'auteure a aussi exploré les représentations qu'ont les enseignants pour l'APSA danse, l'APSA natation, l'APSA escalade, l'APSA combat et l'APSA gymnastique pour lesquels : ASPA danse Les filles ont tendance à être favorisées. Cependant, cette représentation féminine de la danse s'atténue avec le temps. ASPA natation Représentation constante où les enseignants ne pensent qu'aucun des genres n'est favorisé. APSA escalade Les garçons sont favorisés, mais moins qu'avant. [...]
[...] (2020) ont conduit leur travail dans le cadre théorique de l'action didactique conjointe. Dans leurs travaux, les auteurs mobilisent le concept de « direction d'étude du professeur » qui fait relève de deux types de tâches : tout d'abord l'agencement des milieux didactiques qui sont adaptés aux visées d'apprentissages et ensuite comme seconde tâche, la gestion des interactions des élèves dans ces milieux au fil des séances. Après le concept de « direction d'étude du professeur », les auteurs embrassent la notion du positionnement de genre épistémologique qui a été développé à partir de la théorie du positionnement de Harré & Van Langenhove (1999), qui a un lien avec la problématique sur la dépendance et l'indépendance à l'égard du genre qui a été développée par Cendrine Marro (2012). [...]
[...] (2015) ont recueilli des données sur un échantillon de 105 élèves avec deux outils de recueil différent, dont un questionnaire à choix multiple. Des focus groups ont été constitués avec un questionnaire avec liste de questions préconçues. S'agissant de la procédure, les élèves ont reçu des codes d'anonymat et les remplissages, les réponses aux questions à choix multiple s'effectuaient en 15-20 minutes, quand les entretiens avec les focus groups avaient une durée fluctuante entre 25 et 50 minutes. L'analyse des données s'est faite avec le logiciel SPSS 22. [...]
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