L'Ecole est une notion particulière qui suscite de nombreux débats au sein du gouvernement et du milieu éducatif de manière plus générale. Bon nombre de chercheurs s'y intéressent, évoquent des réformes à faire, des remaniements du point de vue des contenus et autres formes de réflexions en tout genre visant à adapter au mieux la notion d' « école » au monde moderne dans lequel nous vivons.
Dès notre plus jeune âge nous faisons, non sans heurts, notre entrée dans ce que l'on pourrait appeler le « Monde de l'Ecolier ». Celui qui effraie un peu, ou beaucoup. Celui qui marque l'éloignement affectif d'avec les parents. Celui qui pèse lourd dans notre cartable et qui pèsera lourd dans nos vies de futurs adultes.
Dans les pays européens, la durée moyenne de scolarité est d'environ dix-sept ans . On entre dans le cursus pré-primaire dès l'âge de trois ans. Et pour beaucoup, l'entrée dans la vie active, marquant la fin des études, se situe vers vingt quatre ans.
On passe de nombreuses années dans le cursus scolaire. Peut être devrait-on considérer que si l'Ecole, dans sa globalité, nourrie régulièrement les débats politiques et sociaux, sans doute est-ce dû à son importance capitale dans la vie de tout individu ayant accès à l'instruction. En effet, nous ne pouvons décemment cesser de remettre en question quelque chose qui jalonne notre vie à tous et ce dès notre plus tendre enfance. L'enjeu est beaucoup trop important pour que l'on y réfléchisse que trop rarement ! Le système éducatif se doit d'être interrogé, transformé, étudié longuement pour s'adapter au plus près des exigences d'un monde qui évolue très rapidement. L'Ecole évolue parce que le monde évolue autour d'elle et que sans remise en question c'est le système éducatif tout entier qui s'écroulerait, incapable de répondre aux besoins de nos sociétés. Les écoliers d'aujourd'hui seront les adultes de demain. Le système éducatif se doit de faire « des têtes blondes » qui lui sont confiées de « bons adultes », conformes à ce que la société attend d'eux. Cet écolier, cet étudiant que nous avons été n'a-t-il pas laissé son empreinte dans notre statut d'adulte ? N'a-t-il pas forgé la personne que nous sommes aujourd'hui? Ainsi pouvons-nous peut être mieux comprendre à quel point l'Ecole est importante pour les adultes en devenir que sont les écoliers.
Le domaine de l'éducation est un très vaste champ d'investigation. L'éducation scolaire en est une très infime partie. Appuyer un mémoire de recherche sur l' « éducation scolaire » dans son ensemble est un travail fastidieux tant les questions qui s'y rapportent sont nombreuses. Aussi ai-je choisi d'étudier l'Université sous un angle sinon provocateur, délibérément surprenant.
Tout d'abord, force est de constater qu'une très succincte définition de ce qu'est l'Université, et un très court rappel historique sont nécessaire. L'Université est un lieu doté d'une organisation singulière dédié au savoir et à sa transmission. Elle est un lieu de recherches et de partage de connaissances. La première université française, l'Université de Paris, a été crée en 1150. Les arts libéraux (grammaire, rhétorique…) y étaient entre autres enseignés. L'état général des universités intéresse de manière grandissante les économistes de tous pays car celui-ci jouerait un rôle concernant la santé de l'économie, en général, d'un pays.
[...] Il existe également le système des Escort girls, qui n'est autre qu'une prostitution déguisée. Avec l'essor des nouvelles technologies de communication, le harponnage passe aussi et surtout par internet, sous couvert d'annonces à l'aspect anodin. Il ne faut cependant pas généraliser, le recours à ses activités extrêmes ne concernerait en France qu'une population étudiante marginale. Cependant devant la gravité de tels aspects de la vie étudiante, nous ne pouvions ignorer ces agissements et ainsi fermer les yeux sur une réalité inquiétante. [...]
[...] Eva Clouet, La prostitution à l'heure des nouvelles technologies de communication. Rapport de Laurent Wauquiez, datant de juillet 2006, intitulé Les aides aux étudiants. Les conditions de vie étudiante : comment relancer l'ascenseur social ? Fais référence à l'étude de l'Observatoire nationale de la Vie Etudiante, menée en 2007, sur les cycles d'études et opinion concernant l'accès à l'emploi. Le graphisme indiquant ces chiffres se trouve en annexe. Source du rapport d'enquête de l'OVE sur la condition de la vie étudiante. [...]
[...] Cette association est basée sur le système du partage, pur et simple. L'étudiant paie une cotisation et reçoit en compensation un accès gratuit et illimité aux cours que les autres étudiants ont bien voulu communiquer à l'association. Conclusion Ce travail de recherche m'a plongé entièrement dans la réalité de la vie étudiante, sous ses aspects économiques, sociaux, et médico-psychologiques. Cela m'a également permis de découvrir des associations d'étudiants visant à améliorer leur quotidien. En ce qui concerne l'apparition de pathologies chez quelques étudiants, telles que l'agoraphobie, et les troubles liés à l'alimentation, on peut considérer que l'université et certaines de ses caractéristiques (amphithéâtre bondé) pourraient être un élément déclencheur de certaines pathologies sous-jacentes, et donc déjà présentes. [...]
[...] Les étudiants ont tous des façons différentes d'exprimer et de se battre contre leur mal-être. Certains seront insomniaques, d'autres consommeront excessivement de l'alcool ou autres substances addictives. D'autres encore iront même jusqu'aux tentatives de suicide ou verront apparaître de nouvelles pathologies telles que les phobies ou les dysfonctionnements alimentaires (anorexie, boulimie Sans en arriver pour autant à des conséquences radicales, il est de plus en plus fréquent de rencontrer des étudiants dépressifs. Nous nous trouvons face à une montée en puissance du mal-être psychique chez les étudiants de faculté. [...]
[...] Le critère du travail combiné à celui du suivi des études rend la situation encore plus compliquée. Les étudiants qui travaillent pour financer leurs études sont 23,2% à se déclarer tristes ou déprimés. Nombreux sont ceux qui parmi ces derniers ont eu recours à l'utilisation de médicaments, comme les tranquillisants ou les antidépresseurs par exemple. C'est donc un étudiant sur quatre qui serait directement concerné par des troubles psychologiques, et la majorité de ces étudiants serait des filles (à peu près les trois quarts). [...]
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