La citoyenneté définie l'appartenance à un Etat. Elle donne à l'individu un statut juridique. Du latin civis, le citoyen est un membre de l'Etat. Il jouit de droits et doit respecter des devoirs. Mais ce concept dont l'origine est juridique s'est largement étendu et nous pouvons distinguer plusieurs niveaux de citoyenneté : un niveau politique, un niveau social, un niveau éthique.
Malgré la complexité de ce concept nous pouvons affirmer que l'individu devient citoyen à sa majorité. Nous pouvons nous demander alors pourquoi il est nécessaire de former à la citoyenneté. Etre citoyen, est-ce un état (on est citoyen à 18 ans) ou une attitude ? C'est un état de droit mais, pour jouir pleinement de ce droit et respecter celui des autres, il faut développer une attitude. Le citoyen s'oppose au sujet au sens où le sujet subit ce qui s'impose à lui dans les différents niveaux de la citoyenneté (...)
[...] Cela signifierait qu'il existe un marché entre l'individu et l'Etat et que les droits deviendraient des avantages si on en acquitte le prix. Mais comme l'explique l'auteur, le citoyen obéit aux lois car il y adhère par un mouvement de la raison. C'est en ce sens que la citoyenneté n'est pas seulement un état mais aussi une attitude. Le citoyen va obéir aux lois non par soumission mais par obéissance librement consentie. Pour cela il doit être capable de comprendre ces lois et de les juger. Son adhésion est réfléchie. Il doit également être capable d'esprit critique pour juger ses représentants. [...]
[...] (construction de la personnalité, acquisition de l'autonomie et apprentissage de la vie sociale, cycle 3). Pour éduquer au niveau social, rendre l'enfant actif, lui donner la parole est essentiel. Dans les Instructions Officielles[10], nous pouvons lire: Il adapte son comportement dans une situation où il n'est pas seul, il coopère, établit des relations de plus en plus nombreuses, reconnaît l'autre, l'écoute et le respecte.(construction de la personnalité . cycle Laisser l'enfant parler est essentiel pour atteindre ces objectifs, sinon comment apprendre à respecter la parole de l'autre si on est soit même privé de ce droit ? [...]
[...] Les limites de la parole des enfants dans l'apprentissage de la Loi 331. La parole de l'enseignant 332. Ecole et société : démocratie directe et démocratie indirecte CONCLUSION REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES INTRODUCTION Aujourd'hui, un des objectifs importants de l'école est de former à la citoyenneté. En effet, l'enfant, futur citoyen, a le droit à une éducation lui permettant d'être plus tard capable de s'engager pour faire valoir les droits fondamentaux des hommes et de respecter les devoirs qui y sont attachés. [...]
[...] Nous reprenions la semaine par un moment détendu de langage pendant lequel chaque enfant pouvait se sentir exister. Gérard Guillot[13] dans une émission télévision sur les temps de parole[14] explique que le "quoi de neuf est un moment fort du point de vue de l'égocentrisme et de l'affectivité des enfants. En effet pendant les séances que j'ai "menées" les enfants commençaient la plupart de leurs phrases par "moi-je . Mais cette parole était partagée, ils s'adressaient les uns aux autres et appréciaient de s'écouter. Prendre sa place parmi les autres revient donc à développer sa personnalité. [...]
[...] Le langage pour communiquer sa pensée 222. Le langage pour construire sa pensée 23. Construction de la vie sociale : la Parole médiatrice entre moi et les autres 231. Le vivre-ensemble 232. La parole à l'encontre de la violence III. LE ROLE DE LA PAROLE DANS L'APPRENTISSAGE DE LA LOI 31. L'intériorisation de la Loi nécessite la parole 32. L'élaboration d'un règlement de classe selon les principes d'élaboration de la Loi 321. Fondement de la réciprocité 322. Définition de l'intérêt commun 33. [...]
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