Mémoire de Licence mention Sciences de l'Education traitant de l'influence du milieu social sur la réussite scolaire tout en s'appuyant sur de nombreuses références bibliographiques.
[...] Il s'agit aussi de s'interroger sur l'utilité de chaque diplôme et formations. La valeur de chaque formation ne dépend cependant pas que de l'école mais aussi du marché du travail et de ses relations avec la structure des formations. Il faut aussi séparer sphère des élèves et des individus. Le fait de ne pas être bon à l'école se rabat en effet souvent sur la valeur individuelle. L'éducation doit donc permettre à chacun d'être un sujet indépendamment de ses mérites et des utilités attachés aux diplômes. [...]
[...] Les enfants sentent que les adultes sont plus disponibles pour eux, qu'on porte plus d'attention à leurs soucis. Aussi, un large réseau est mobilisé autour de ce genre de structures (travailleurs sociaux, thérapeutes ) Il reste néanmoins des risques à l'immersion en internat : il faut que l'enfant soit d'accord, sans cela l'expérience ne serait favorable aux progrès de l'enfant. L'autre risque est celui de la saturation puisque en internat, l'enfant est dans son rôle d'élève 24h sur 24. La frontière entre la vie à l'école et la vie en dehors de l'école s'atténue au risque de provoquer une certaine lassitude. [...]
[...] Ce style paraît peu clair pour les enfants et ne permet pas de les structurer. Les différents styles éducatifs ne produisent cependant pas les mêmes effets selon le contexte. Les configurations familiales définies par les typologies sont inégalement représentées dans les différents milieux sociaux. Il faudrait aussi vérifiée la stabilité des pratiques éducatives des familles dans le temps ainsi que la cohérence des pratiques entre les 2 parents. Les pratiques des milieux défavorisées sont plus hétérogène mêlant laxisme et autoritarisme. [...]
[...] Aussi, le milieu social semblerait valoriser l'aisance graphique, la structuration spatiale et l'organisation temporelle. Selon F.Dubet, la profession du père (effets de structures) et surtout le niveau d'instruction de la mère et le trimestre de naissance de l'élève expliqueraient ces différences de performance entre élèves. Les élèves arrivent donc en CP avec des armes inégales. Selon les diverses études menées, le passage en maternelle estomperait les inégalités. Selon une recherche de JP Caillé en 2001, la scolarisation en maternelle éviterait le redoublement en CP : en effet seul 77% des enfants scolarisé à partir du CP passe dans la classe supérieur contre 88% d'élèves scolarisés à 3 ans et 91% à 2 ans. [...]
[...] Enfin, le quotidien de l'école se veut parfois cruelle notamment au niveau des notations puisqu'il n'existe pas de norme de notation, que cette dernière est souvent issue de la juste appréciation des enseignants. Ceux ci sont aussi plus ou moins efficaces. Nous allons voir maintenant dans la troisième partie, ce qui, en plus du quotidien de l'école, au niveau familial et selon le milieu social donc, influe sur la réussite ou l'échec des élèves. En quoi le milieu social peut-il expliquer la réussite ou l'échec scolaire ? [...]
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