Mémoire sur la laïcité à l'école

Résumé du document

Le siècle des Lumières a permis à l'homme de prendre de nombreuses distances avec la religion, de s'interroger et de remettre en cause ce qui avait toujours été établi, de placer la raison et le dialogue au dessus de tout.

Extraits

[...] En effet, le thème de la laïcité est au cœur des débats. L'école qui est censée représenter un lieu essentiel de socialisation, devient le nid de nombreuses communautés qui s'érigent les unes contre les autres De plus en plus de jeunes revendiquent leurs appartenances religieuses, et de nombreux objets ostentatoires en sont la preuve. Tout ceci révèle un problème grave : des jeunes en quête d'une identité qu'ils espèrent trouver dans la religion et l'espoir de trouver une place dans la société française. [...]

[...] En quoi ont-ils marqué et marquent-ils encore la vie de ceux qui y croient ? Un enseignement laïc n'est donc pas un enseignement où la religion est absente, mais un enseignement où l'on peut parler de toutes les religions en ne s'interdisant aucune question, en faisant preuve d'esprit critique. Pour revenir au fond du problème, il me semble évident que l'interdiction des signes ostentatoires d'appartenance religieuse dans les écoles publics est une nécessité. Mais le voile a une autre signification. [...]

[...] Accusé comme Girondin, il se cacha pendant huit mois, composant l'Esquisse d'un tableau historique des progrès de l'esprit humain ; arrêté, il s'empoisonna. Il est l'auteur de nombreux écrits scientifiques et philosophiques, et collabora à l'Encyclopédie. Ses cendres ont été transférées au Panthéon en 1989. (Académie française.) Claude Nicolet : En 1956 il a été détaché au cabinet de Pierre Mendès- France (Ministre d'État). De 1956 à 1963 il a été secrétaire puis rédacteur en chef des Cahiers de la République. [...]

[...] Elle donne aussi la priorité aux chefs d'établissements pour régler par eux même ces problèmes au cas par cas. Sur le terrain, ces directives ministérielles sont difficilement applicable et des jugements administratifs se succèdent, tantôt condamnant le port du foulard, tantôt sanctionnant l'établissement pour un règlement sévère. Septembre 1994 : changement de cap avec François Bayrou, alors ministre de l'éducation nationale. Il interdit le port des signes ostentatoires qui sont des éléments de prosélytisme et séparent certains élèves des règles de vie commune de l'école Les signes discrets sont admis car traduisant seulement l'attachement à une conviction personnelle. [...]

[...] Il faut savoir d'où ces comportements proviennent et pourquoi. B. Les solutions Pourquoi voyons nous si peu de cas avec des garçons juifs portant la kippa ? Car ceux qui le veulent, dans la communauté juive, manifester ostensiblement des signes religieux mettent leurs enfants dans des écoles privées juives sous contrat avec l'éducation nationale. C'est pourquoi pour résoudre une partie du problème il faudrait que des établissements privés musulmans ouvrent. Pour l'instant, il n'y en a aucun sous contrat avec l'éducation national. [...]