Langage, développement langagier, psychoaffectif, enfant, émotion, attitude, bilingue, bilinguisme, culture, pédagogie, diversité culturelle, école, médiation culturelle, barrière de la langue, élèves, parents, échec scolaire, difficultés d'apprentissage, sociologie, étiologie, diversité, Fernand Oury, pensée, communication, inégalité, lexique, savoirs scolaires, vie quotidienne, compétences, inclusion, réussite scolaire
L'importance de la dimension psychoaffective dans le développement langagier des enfants est confirmée par certaines études qui démontrent l'impact des émotions et des attitudes sur le développement du langage chez les enfants, en particulier dans le cadre du bilinguisme (Lambert & Gardner, 1972).
Au regard de l'ensemble de ces éléments, le développement des compétences culturelles dans les pratiques pédagogiques serait nécessaire, afin de réconcilier l'école avec la diversité culturelle de ses élèves.
La médiation culturelle peut-elle permettre de lutter de manière plus efficiente contre l'échec scolaire chez les élèves rencontrant des difficultés d'apprentissage en raison d'une barrière linguistique et/ou culturelle ?
[...] ] car, au fil du temps, elles ont contribué à forger l'esprit humain ». Des textes perçus comme universels, ils abordent des thématiques universelles et leur richesse lexicale et leurs schémas narratifs vont nourrir le lexique et l'imaginaire des élèves. Les mythes et les légendes seraient donc pour Bruno Bettelheim un support de médiation pédagogique pertinent. Cette « étude du récit aiguise la curiosité et stimule le désir de savoir [car] elle renforce la cohésion entre les enfants en mettant en valeur ce qui rapproche les différentes cultures, elle limite la violence en argumentant la verbalisation des conflits. [...]
[...] La médiation culturelle pourrait alors consister en un échange pédagogique entre enseignants, les élèves et leurs parents. Il s'agit alors de coconstruire un projet autour de la réussite de l'élève et de l'apprentissage des compétences du socle commun. La posture de l'enseignant serait alors celle d'un « médiateur éducatif » où chacun apporte sa contribution au collectif. Pour reprendre les termes de Serge Boimare, la médiation culturelle permet de construire une « culture commune » sur le temps de la classe, en apportant un nourrissage culturel avec de l'argumentation et d'expériences culturelles à raison d'une heure quotidienne (exemples : danse, cinéma, théâtre). [...]
[...] La diversité des langues et des cultures est une réalité à laquelle les enseignants sont confrontés dans leur classe. Face à ce constat, comment concilier cette hétérogénéité linguistique et culturelle des élèves, pouvant être un obstacle pour certains élèves, en particulier les élèves allophones. Il est alors important que les élèves s'approprient les codes et la culture scolaire, tout en valorisant leurs différences. En effet l'école en tant qu'une des principales instances de socialisation est celle qui permet aux élèves de s'intégrer progressivement dans la société. [...]
[...] L'importance de la dimension culturelle est mentionnée dans la loi d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école. La culture est appréciée comme une compétence transversale et non plus cantonnée à un unique champ disciplinaire. Les programmes insistent également sur la nécessité de construire une culture commune en littérature, en développant l'imagination et en enrichissant sa connaissance du monde au travers d'œuvres patrimoniales (fables, poèmes, contes). Philippe Meirieu insiste sur une nécessaire prise en compte de la diversité culturelle de tous les élèves. [...]
[...] La médiation culturelle pourrait être un appui pour favoriser l'élaboration d'une culture commune où chaque élève aurait sa place . construite par le biais de textes fondateurs Fernand Oury, pédagogue, souligne que le langage structure la pensée de l'élève. Ainsi le langage permet d'exprimer sa pensée. Une maîtrise fragile du langage prive alors les élèves de communiquer et se rassurer. Jean-Jacques Rousseau explique dans son Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, publié en 1755 que si les mots n'existaient pas, les êtres humains ne pourraient pas penser. [...]
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