éducation, enseignement, partage des connaissances, diffusion d'informations, Internet, recherche, projet, intégration de l'information, pédagogie, vulgarisation scientifique, transmission des connaissances
Pour ce projet, j'ai choisi de travailler sur la vulgarisation scientifique, et plus particulièrement, sur les métiers qui en usent. Je trouve que la vulgarisation est un moyen formidable d'éducation, quels que soient l'âge et l'état des connaissances du public. En effet, quoi de mieux que l'éducation contre l'ignorance ? La vulgarisation, notamment scientifique, s'inscrit dans cette démarche d'éducation. Aujourd'hui, plus que jamais, l'éducation est notre meilleure arme contre l'obscurantisme et le complotisme, participer à l'édification et à la formation, non seulement des générations futures, mais aussi chaque personne composant notre société, est pour moi un projet professionnel formidable.
[...] Et en parallèle, j'ai aussi vécu le démarrage de la fête de la science, que vous connaissez sans doute. Je ne sais plus quand est-ce que ça a démarré, mais la première année où ça a été lancé au niveau national, moi j'étais donc chercheuse, et au laboratoire où j'étais, on s'était dit que ça serait bien de faire une journée portes ouvertes. Et on s'est mis à trois-quatre à faire chaque année cette fête de la science. On a ensuite commencé à étendre nos activités de médiation à des actions dans des classes en milieu scolaire et à impliquer des étudiants, notamment ceux de certains de mes collègues qui étaient enseignants-chercheurs. [...]
[...] CT : Et en termes d'évolution du métier, pour vous et pour le métier de journaliste et journaliste scientifique, qu'en pensez-vous ? TCF : Alors c'est vrai que ces temps-ci il y a une petite crise du papier, et du magazine en général. L'évolution du métier se passe surtout sur internet et ce n'est pas moi qui m'en occupe. Mais notre magasine marche bien, il fonctionne, il rapporte de l'argent et les gens ne le délaisse pas, donc on n'est pas trop menacé on va dire, mais on a un peu du mal à trouver un nouveau public, à renouveler le public. [...]
[...] Méthodes pour faire de la vulgarisation Enfin, comment en arrive-t-on à faire de la vulgarisation ? En fait, n'importe quel métier, n'importe quelle formation ou discipline peut amener à faire de la vulgarisation puisque la vulgarisation, pour simplifier, cela revient à transmettre des connaissances. Je traiterais dans ce rapport surtout des sciences dites « traditionnelles » (biologie, mathématiques, physique, chimie) parce qu'il s'agit de mon domaine d'étude. Néanmoins, on peut parfaitement vulgariser des domaines dits plus littéraires (littérature, linguistique, histoire, archéologie), c'est pourquoi j'ai choisi d'en mentionner quelques exemples dans les annexes. [...]
[...] On ne veut pas l'avoir dans une salle où il y a déjà tout un tas de journalistes, et où on ne va lui poser qu'une bonne question et où tous les autres journalistes ils vont entendre la question qu'on vient de lui poser. On veut de l'intimité avec la personne. Avant on allait toquer chez les gens pour avoir cette intimité, maintenant on leur envoie un mail. Ça suffit. CT : Vous pensez quoi de vos conditions de travail ? [...]
[...] Pour aider le lecteur à rentrer dans le sujet. Ça c'est ce que j'ai appris ici. Et l'art de la citation aussi. Qu'est-ce que tu demandes au chercheur, qu'est-ce qui est important. On interroge toujours des chercheurs pour nos articles, et on se rend très vite compte que dans le récit, on ne va pas demander au chercheur d'expliquer une expérience, ou bien la science pure et dure. Pour moi, ça relève justement de la compétence du journaliste, parce qu'il va savoir expliquer. [...]
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