Apprentissages, relation enseignant élève, figure de l'enseignant, professeur des écoles, effet Pygmalion, Jean Houssaye
De 1870 à 1914, sous la IIIe République, les instituteurs remplacent de plus en plus les religieux dans l'enseignement primaire. La plupart des enfants (filles ou garçons) sont scolarisés (seul 10% ne le sont pas). Cependant, la fréquentation scolaire reste quelque peu houleuse. Certains enfants ne viennent pas tous les jours à l'école ou manquent d'assez longues périodes (travail en dehors de l'école : agriculture, usine...). La laïcisation des écoles se met donc en place dès 1870 : « le mouvement de laïcisation peut ensuite s'étendre aux écoles de campagne, mais là plus lentement » (l'École républicaine en ville, Marianne Thivend).
[...] Le métier a évolué de manière à ce que l'enseignant ne soit plus le seul garant du savoir. Les élèves sont aujourd'hui considérés comme des êtres pensants capables d'apprendre par eux mêmes. Les prérequis du professeur des écoles Comme nous avons pu le voir précédemment, le métier de professeur des écoles à beaucoup évolué depuis 1870. Une évolution quant aux attendus en matière de compétences du professeur des écoles qui se veut de plus en plus pluridisciplinaire. Mais également une évolution sociétale, le métier n'est plus perçu de manière aussi positive et la relation parent professeur ne cesse de se dégrader. [...]
[...] La relation enseignant enseigné est prépondérante dans la réussite scolaire d'un élève. Cette relation doit être basée sur la bienveillance, l'écoute, la compréhension mais également sur le maintien d'un cadre permettant les apprentissages dans de bonnes conditions. Favoriser une relation vertueuse et une bonne image du milieu scolaire peut également être favorisé en changeant les pratiques. Ainsi favoriser la classe en extérieur comme c'est le cas dans les pays scandinave pour les classes de maternelle principalement permettrait à l'enfant de s'épanouir pleinement dans un milieu naturel. [...]
[...] L'objectif n'étant plus le par cœur mais la compréhension des apprentissages. On cherche à former un citoyen éclairé et doté d'un esprit critique. On favorise ainsi les travaux de groupes et les pédagogies innovantes : Freinet, Montessori, dans lesquelles les élèves sont les acteurs de leurs apprentissages. La discipline est alors assouplie et les sévices corporels deviennent de plus en plus rares dès 1969. On cherche des sanctions éducatives : réparer une erreur est plus formateur. Le port de la blouse est aboli et les notes et classements tombent progressivement en désuétude. [...]
[...] Comment la relation enseignant élève influence les apprentissages ? La figure de l'enseignant et sa relation à la pédagogie et aux élèves de la IIIème République à aujourd'hui De 1870 à 1914 sous la IIIème République, les instituteurs remplacent de plus en plus les religieux dans l'enseignement primaire. La plupart des enfants (filles ou garçons) sont scolarisés (seul 10% ne le sont pas). Cependant la fréquentation scolaire reste quelque peu houleuse. Certains enfants ne viennent pas tous les jours à l'école ou manquent d'assez longues périodes (travail en dehors de l'école : agriculture, usine . [...]
[...] C'est un élève qui lors de son arrivée en PS ou en TPS pourra faire la transition avec l'adulte référent de l'école : son enseignant et sera à même d'interagir avec son environnement puis progressivement avec ses pairs. Sa figure d'attachement lui offre la sécurité qu'il cherche et répond de manière constante à ses besoins (primaires ou non), le parent est sécurisant, rassurant, aimant, l'enfant est donc serein et apte à se développer. Cependant, certains attachements peuvent être insécurisants. Dans ce cas, le parent ne répond pas aux besoins de l'enfant de manière constante (règles mal définies, changement de comportement . ce dernier développe un sentiment d'anxiété. [...]
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