Pictogramme, sciences de la communication, Jean Piaget, enseignement, école maternelle, image, arts visuels, support visuel
Cet écrit réflexif traite de la manière dont les élèves pourraient s'approprier l'emploi du temps et en devenir les acteurs à travers une entrée, celle des arts visuels. Je me suis interrogée sur plusieurs points : comment communiquer avec des élèves au travers d'images ? Quelle est la place des pictogrammes chez les plus petits et comment sont-ils compris ? Ce qui soulève une problématique bien plus générale à savoir : comment la conception de supports visuels enrichit-elle les stratégies d'enseignement en petite section de maternelle ?
Je me suis ainsi intéressée à la communication à l'école maternelle et donc à la place des pictogrammes et des illustrations dans notre civilisation.
Ma problématique s'inscrit dans le cadre des enseignements artistiques.
[...] Pour autant, le pictogramme a aussi ses limites. En effet, chaque classe à ses propres codes et en permet donc pas un langage universel. De même, le pictogramme ne permet pas de représenter les systèmes linguistiques traditionnels de la grammaire usuelle (pluriel, conjugaison, etc.) Selon Jean Piaget Pour Piaget, l'intelligence est une modalité d'une fonction qu'il appelle adaptation . Distinguant 4 stades de l'intelligence selon l'âge, c'est le stade préopératoire qui nous concerne, celui-ci correspondant aux enfants âgés de 2 à 7 ans. [...]
[...] Dans le cadre précis du programme d'Arts Plastiques, la compétence nommée Observer, comprendre et transformer des images permet de mettre notre problématique au cœur de cet enseignement comme l'illustre le descriptif suivant : Les enfants apprennent peu à peu à caractériser les différentes images, fixes ou animées, et leurs fonctions, et à distinguer le réel de sa représentation, afin d'avoir à terme un regard critique sur la multitude d'images auxquelles ils sont confrontés depuis leur plus jeune âge. L'observation des œuvres, reproduites ou originales, se mène en relation avec la pratique régulière de productions plastiques et d'échanges. [...]
[...] Il acquiert les codes de la communication par le langage pourtant dominée par l'égocentrisme intellectuel. En effet, selon Piaget, l'enfant ne peut pas être séparé de son point de vue. La pensée n'est pas réversible, mais intuitive, magique, sans avant ni après. On constate donc que l'enfant accède peu à peu au plan de la représentation en agissant sur son milieu, sur lui-même ce qui lui permet de penser et d'agir sur des représentations ayant acquis leur indépendance vis-à-vis de l'objet représenté. [...]
[...] Dans ce cadre, il ne faut pas négliger le silence actif où l'enfant, observateur de ce qui se passe autour de lui, cherche à comprendre et à assimiler les codes et les différentes situations de communication. Dans cette situation, il est important de créer un contexte favorable à la parole. L'entrée à l'école est bouleversante pour le jeune enfant. Il doit apprendre à communiquer différemment que dans le cadre restreint de la famille. En effet, la parole est partagée et la personne qui s'adresse à l'élève le fait de manière individuelle et collective. Aussi, l'accueil de l'enfant dans le contexte de l'école et de la classe est à analyser car déterminant. [...]
[...] C'est dans ce cadre que des relations visibles entre le corps enseignants et la famille et la mise en place d'un accompagnement personnalisé doit permettre à l'enfant d'être vu comme une personne à part entière. Enfin, la classe doit être un lieu de communication organisé. Pour se faire, la classe doit donner toute sa place à la communication dans son organisation matérielle. Les enfants doivent se voir, s'entendre, partager des échanges dans un cadre défini et répété autant de fois qu'il le faut par l'enseignant. [...]
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