Mémoire de recherche, master, rédaction, directeur de recherche, thème de recherche, XXe siècle, problématique, sujet, thèse, bibliographie, soutenance
« Celui qui a perdu sa capacité de s'étonner, de s'émerveiller devant le grand livre ouvert de la nature, autant vaudrait qu'il fût mort, ses yeux sont fermés. ».
Albert Einstein
Un mémoire de recherche est un grand moment. Il permet de se surpasser intellectuellement, d'aller au-delà de ses limites. C'est le seul mode d'examen qui demande véritablement de l'imagination. La recherche laisse l'étudiant libre. Encore faut-il supporter cette liberté et s'en emparer. Mais la liberté est sans doute la plus grande des exigences : il faut un cadre strict et le respect de règles complexes pour qu'elle s'exprime.
[...] Conclusion scientifique. Conclusion générale, élargissement, enjeux épistémologiques, politiques, philosophiques. Ce type de plan est difficile à réaliser et dangereux. À réserver aux sujets très ambitieux. La problématique n'est présentée qu'à un tiers voire deux tiers de l'ouvrage. C'est logique, mais peu tactique, car le lecteur a l'habitude de trouver la problématique au début. Le plus simple est le mieux. Faites comme le JO de la République française ou les revues d'information généraliste. Ne pas abuser des majuscules dans les titres. [...]
[...] [découverte de lois transférables dans un univers proche]. A-t-elle éventuellement un caractère opératoire ? [fournir des éléments d'intellection]. Observation et consignation de résultats [classifications, taxinomies, typologies]. Mesures quand elles sont possibles et significatives [codification et analyse de documents informatisés par exemple]. Recoupement et vérification de données non quantifiées. Questionnaires administrés, dépouillés, analysés. Entretiens préalables et d'évaluation. Entretiens « méthodologisés ». Techniques quantitatives [analyse de contenu, lexicologie, lexicométrie, etc.] Elle ne peut être définie qu'une fois le sujet et le corpus maîtrisés. [...]
[...] Les hypothèses pourront être hiérarchisées en fonction d'un premier critère : le nombre de variables qu'elles comportent. Le premier degré de cette hiérarchie correspond à une assertion classique du genre : si [condition] alors [conséquence] Mais il est parfois difficile de démontrer une hypothèse dans les sciences douces, peu quantifiables. Le nombre de variables est-il cohérent avec l'ampleur du problème traité ? La question de la dépendance des variables a-t-elle été bien traitée ? La combinatoire des hypothèses en est-elle une ? [...]
[...] » Albert Einstein Un mémoire de recherche est un grand moment. Il permet de se surpasser intellectuellement, d'aller au-delà de ses limites. C'est le seul mode d'examen qui demande véritablement de l'imagination. La recherche laisse l'étudiant libre. Encore faut-il supporter cette liberté et s'en emparer. Mais la liberté est sans doute la plus grande des exigences : il faut un cadre strict et le respect de règles complexes pour qu'elle s'exprime. Avoir une stratégie personnelle par rapport au cursus dans lequel on se trouve. [...]
[...] La problématique est-elle une question ? Pas indispensable, mais conseillé. Est-elle compréhensible ? La complexification stérile est à bannir. Peut-on y répondre par oui ou non ? « Dieu existe-t-il » n'est pas une problématique. (En fin de mémoire il est probable que la réponse soit « oui, mais » ou « non, mais ». La réponse n'est-elle pas trop évidente ? On peut parfois admettre les faux naïfs, les questions dont on validera ou non l'évidence de départ. Y a-t-il des limites à la réflexion ou au corpus ? [...]
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